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Agressions et violences externes

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Conséquences pour les salariés et l’entreprise


Les violences externes peuvent avoir de graves répercussions sur la santé physique ou psychique tant des victimes directes que des collègues pris à partie ou des témoins de la scène. Ces conséquences dépendent notamment de la nature de l’agression (ou des agressions si elles sont répétées dans le temps), des régulations mises en place dans l’environnement de travail et de la prise en charge médico-psychologique proposée.

Atteintes physiques à la suite d’une agression physique

 

Une agression physique peut entraîner des lésions ou des blessures (hématomes, griffures, plaies, fractures…) plus ou moins graves, pouvant nécessiter une prise en charge médicale, ou une intervention chirurgicale. Elles peuvent, dans les cas les plus graves, engager le pronostic vital des personnes agressées et éventuellement conduire à leur décès.

Atteintes psychiques en cas d’agression physique ou verbale

 

Au quotidien, les tensions et les incivilités peuvent générer un état de stress chronique. Travailler ou avoir le sentiment de travailler dans l’insécurité peut également être un facteur de stress chronique L’état de stress chronique peut, à terme, être péjoratif pour la santé physique et mentale des personnes.

Être exposé à un événement violent (agression physique, menace de mort, accident grave…) en tant que victime ou témoin est susceptible de provoquer un trouble de stress post-traumatique. Les symptômes débutent habituellement dans les 3 premiers mois après l’événement traumatique. S’ils surgissent plus de 6 mois après l’événement, on parle de trouble de stress post-traumatique à expression retardée. Quand les symptômes apparaissent entre 3 jours et 1 mois après l’événement traumatique, il s’agit alors de trouble de stress aigu. Il est admis qu’une exposition répétée à des événements aversifs (fréquence et persistance d’agissements humiliants, insultants, dénigrements, calomnies…) peut également constituer à terme un traumatisme psychique.

Les éventuelles répercussions psychologiques d’un acte de violence externe vont dépendre :

  • de la nature et de la gravité de l’agression ;

  • de ses circonstances (agression par une personne à qui le salarié tentait de porter secours, effet de surprise…) ;

  • de l'environnement de la victime au moment de l'agression (isolement, présence de collègues ou de la hiérarchie, réactions d’autres personnes sur les lieux…) ;

  • de l'état préalable de la victime (antécédent(s) de violences sur le lieu du travail…) ;

  • de la rapidité avec laquelle un soutien psychologique a été mis en place,

  • des suites qui seront données à l’événement par l’entreprise (banalisation, déni, prise en compte…).

Effets des incivilités répétées

 

Les agressions physiques et verbales ne sont pas les seules à laisser des traces. Les incivilités peuvent provoquer chez les salariés de la lassitude, de la démotivation, de la perte de confiance en soi, voire de la peur, surtout si elles ne sont pas prises en compte par l’encadrement ou, pire encore, si elles sont déniées.

 

Conséquences pour l’entreprise

 

Les violences externes ont un impact sur le fonctionnement de l’entreprise. Des salariés qui se sentent menacés peuvent perdre confiance en eux – et en leur entreprise –, devenir désabusés et se refermer sur eux-mêmes. Les risques de violence peuvent se traduire par un absentéisme accru, une baisse de productivité, une mauvaise image de marque ou encore des difficultés à recruter.

 

Pour en savoir plus
Mis à jour le 27/09/2023