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Tularémie

Francisella tularensis

Sommaire de la fiche

Édition : février 2019

Données épidémiologiques Guide de lecture

Population générale

La zone d’endémie de la tularémie s’étend dans tout l’hémisphère nord, notamment dans la plupart des pays Européens (5). Récemment, la maladie a été détectée en Australie (6). Les cas humains de tularémie sont fréquents et peuvent survenir sous forme d’épidémie dans certains pays où le réservoir aquatique est prépondérant (ex. Suède, Turquie).

La tularémie est une maladie à déclaration obligatoire en France, où cette zoonose est rare (80 à 100 cas déclarés annuellement), bien que la zone d’endémie soit étendue (7). Il s’agit le plus souvent de cas sporadiques, survenant tout au long de l’année.

Les facteurs d’exposition sont nombreux et variés : contact avec la faune sauvage (chasseurs), morsure de tique (promenade en forêt), contact avec un environnement hydro-tellurique contaminé (loisirs de plein air tels que le jardinage, la pratique du VTT, le canyoning, etc.).

Milieu professionnel

La tularémie est une maladie professionnelle chez les personnes exposées au réservoir animal (éleveurs, vétérinaires, travailleurs des abattoirs, gardes-chasse, gardes-forestiers, etc.) et chez le personnel de laboratoire (1). Parmi 433 cas de tularémie documentés en France de 2002 à 2012, 79 (18 %) avaient une activité professionnelle à risque, notamment 38 éleveurs, 12 forestiers, 4 bouchers ou 4 vétérinaires (7).

En laboratoire

En laboratoires d’analyses médicales ou vétérinaires, et en laboratoires de recherche, les contaminations chez le personnel manipulant les cultures de cet agent infectieux ou des animaux infectés sont classiques, mais rares actuellement (8). Ces contaminations peuvent survenir par voie cutanée, oculaire, orale ou respiratoire. Les cultures de F. tularensis et les animaux infectés par ce pathogène doivent être manipulés en laboratoire de niveau 3 de sécurité biologique (L3 ou A3).

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