Procédure de construction de méthodologie d’évaluation du risque biologique

En milieu professionnel, le risque biologique est caractérisé par l’exposition des salariés à des agents biologiques. Contrairement au risque chimique qui compte différentes méthodes d’évaluation du risque chimique, il n’existe pas à ce jour de méthode standardisée pour réaliser l’évaluation du risque biologique. L’étude 2017-015 intitulée « Méthodologie d’aide à l’évaluation du risque biologique » finalisée en 2021 a eu pour objectif de développer une méthode d’évaluation du risque biologique pour un seul secteur, le compostage. Cependant, de nombreux secteurs d’activités sont concernés par le risque biologique et représentent, en France, près de 5 millions de salariés exposés à des agents biologiques. Concevoir autant de méthodologies d’évaluation du risque biologique que de secteurs industriels n’est pas concevable. Ainsi, se reposant sur les résultats de travaux démarrés en 2017, cette nouvelle étude a pour objectif de rédiger une procédure à destination des employeurs leur permettant de construire leur propre méthodologie d’évaluation du risque biologique en fonction de leur secteur d’activités. Après avoir réalisé un portrait général des secteurs industriels concernés et identifié les principaux agents biologiques au sein de ces secteurs, une procédure sera rédigée en expliquant étape par étape quels sont les informations à prendre en compte pour construire une méthodologie et comment les utiliser. Finalement la procédure ainsi que les méthodologies issues de cette procédure seront testées et validées en les mettant en application sur le terrain dans des entreprises de divers secteurs industriels. La procédure fera l’objet d’un document venant compléter le guide méthodologique MétroPol. Les connaissances acquises et les résultats obtenus seront valorisés par des communications scientifiques à des congrès nationaux et internationaux. Les travaux, dans leur totalité et en partie, feront l’objet de publications dans des revues françaises, mais également dans des revues scientifiques internationales à comité de lecture.