Une posture sédentaire se caractérise par une posture assise ou allongée maintenue dans le temps et associée à une très faible dépense énergétique. Au travail, ces postures sédentaires sont souvent induites par l’organisation du travail ou l’aménagement du poste de travail impliquant le maintien prolongé de la posture assise. C’est par exemple le cas lors d’un travail sur écran, lors de réunions ou lors de tâches d’assemblage de petits éléments dans le secteur industriel.

L’exposition aux postures sédentaires est pourtant associée à de nombreux effets sur la santé : pathologies cardiovasculaires, cancers, troubles métaboliques, obésité, troubles musculosquelettiques… À ce titre, les postures sédentaires représentent un enjeu de santé au travail pour de nombreuses entreprises. Il est donc indispensable que les employeurs les intègrent dans leur démarche d’évaluation et de prévention des risques professionnels. Ceci permettra d’agir efficacement à différents niveaux pour réduire l’exposition des salariés aux postures sédentaires, au travers notamment de la mise en place de mesures de prévention organisationnelles et techniques, et aussi d’actions de formation et d’information. L’objectif des actions proposées est de créer les conditions permettant aux salariés de rompre régulièrement les périodes passées en postures sédentaires, idéalement toutes les 30 minutes, et de limiter leur durée cumulée, idéalement à 5 heures par jour.

Le travail assis ne doit toutefois pas être banni complètement et être remplacé par exemple intégralement par du travail debout, car ce dernier peut entraîner sur la durée d’autres problèmes de santé (insuffisance circulatoire, douleurs au niveau du dos…). C’est l’alternance entre différentes postures de travail qui est à privilégier pour lutter contre les risques liés aux postures sédentaires. Il n’existe pas de posture idéale, l’idéal est de varier les postures !

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