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1,2-Dichlorobenzène

Fiche toxicologique n° 73

Sommaire de la fiche

Édition : Août 2016

Recommandations

Au point de vue technique

Stockage
  • Stocker le produit à l'air libre ou dans des locaux frais, munis d'une ventilation efficace, à l'abri de toute source d'ignition ou de cha­leur et à l'écart des produits incompatibles (oxydants). Le sol des locaux sera incombus­tible, imperméable et formera cuvette de rétention afin qu'en cas de déversement acci­dentel, le liquide ne puisse se répandre au- dehors.
  • Interdire de fumer.
  • Mettre le matériel électrique, éclairage com­pris, en conformité avec la réglementation en vigueur.
  • Prendre toutes dispositions pour éviter l'ac­cumulation d'électricité statique.
  • Fermer et étiqueter soigneusement les réci­pients. Reproduire l'étiquetage en cas de frac­tionnement des emballages.
 
Manipulation

Les prescriptions relatives aux locaux de stoc­kage sont applicables aux ateliers où est mani­pulé le produit. En outre :

  • Instruire le personnel des risques présentés par le produit, des précautions à observer et des mesures à prendre en cas d'accident.
  • Éviter l'inhalation de vapeurs. Effectuer en appareil clos toute opération industrielle qui s'y prête. Prévoir une aspiration des vapeurs à leur source d'émission, ainsi qu'une ventila­tion générale des locaux. Prévoir également des appareils de protection respiratoire pour des travaux exceptionnels de courte durée ou les interventions d'urgence.
  • Contrôler régulièrement la teneur de l'atmo­sphère en 1,2-dichlorobenzène.
  • Éviter le contact avec la peau ou les yeux. Mettre à la disposition du personnel des vête­ments de protection, des gants (par exemple en élastomère fluoré) et des lunettes de sécu­rité. Ces effets seront maintenus en bon état et nettoyés après chaque usage.
  • Interdire l'emploi d'air ou d'oxygène com­primé pour la circulation du produit ou le séchage des installations.
  • Ne jamais procéder à des travaux sur ou dans des cuves et réservoirs contenant ou ayant contenu du 1,2-dichlorobenzène sans prendre les précautions d'usage [30].
  • Éviter les rejets atmosphériques et aqueux de 1,2-dichlorobenzène.
  • En cas de fuite ou de déversement acciden­tel, récupérer immédiatement le produit en l'épongeant avec un matériau absorbant inerte. Laver à grande eau la surface ayant été souillée. Si le déversement est important, éva­cuer le personnel en ne faisant intervenir que des opérateurs spécialisés munis d'un équipe­ment de protection approprié.
  • Conserver les déchets dans des récipients spécialement prévus à cet effet. Éliminer les déchets dans les conditions autorisées par la réglementation (traitement dans l'entreprise ou dans un centre spécialisé).

Au point de vue médical

  • A l'examen d'embauche et lors des examens périodiques, recher­cher particulièrement des signes d'irritation cutanée, oculaire ou respiratoire. L’examen clinique pourra être complété par des examens complémentaires (bilans hépatique et rénal) qui serviront d’examens de référence.Il convient d'éviter d'exposer les per­sonnes atteintes d'affections cutanées, pul­monaires, hépatiques ou rénales chroniques.
  • La fréquence des examens médicaux périodiques et la nécessité d’effectuer ou non des examens complémentaires seront déterminées par le médecin du travail en fonction des données de l’examen clinique et de l’importance de l’exposition.
  • Lors d'accidents aigus, demander dans tous les cas, l'avis d'un médecin ou du centre anti­poison régional ou des services de secours d'urgence médicalisés.
  • En cas de contact cutané, laver la peau à grande eau, immédiatement et pendant quinze minutes au moins ; retirer en même temps les vêtements même faiblement souillés. Si une irritation apparaît ou si la contamination est étendue ou prolongée, consulter un médecin.
  • En cas de projection oculaire, laver immé­diatement et abondamment à l'eau pendant quinze minutes au moins, paupières bien écar­tées. Consulter un ophtalmologiste s'il apparaît une douleur, une rougeur oculaire ou une gêne visuelle.
  • En cas d'ingestion, ne pas faire boire et ne pas tenter de provoquer des vomissements. Quelle que soit la symptomatologie, faire hospitaliser la victime dans les plus brefs délais.
  • En cas d'inhalation, retirer le sujet de la zone polluée après avoir pris toutes les précautions nécessaires pour les intervenants. Commencer une décontamination cutanée et oculaire et administrer de l'oxygène, si besoin.
  • Dans les deux cas précédents, placer la victime en posi­tion latérale de sécurité si elle est inconsciente et mettre en œuvre, s’il y a lieu, des manœuvres de réanimationen évitant de pratiquer le bouche à bouche. Même si l’état initial est satisfaisant, la faire transférer en milieu hospitalier, par ambulance médicalisée pour bilan des lésions, surveillancemédi­cale prolongée (état de conscience, des fonctions hépatorénales, hématologiques, car­diovasculaires et pulmonaires) et traitement symptomatique si nécessaire.
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