Etude des performances et de l’innocuité des épurateurs d’air intérieur vis-à-vis des bioaérosols et des COV dans les locaux à pollution non spécifique

La qualité de l’air à l’intérieur des locaux du secteur tertiaire et des activités de soins et de santé est un critère important à prendre en considération, notamment en période de pandémie virale. Lorsque la ventilation mécanique de ces locaux de travail n’est pas réalisée, et pour lesquels le renouvellement de l’air est uniquement obtenu par l’ouverture de fenêtres ou autres ouvrants, l’assainissement de l’air au moyen d’un épurateur « autonome » est une solution fréquemment mise en place par les employeurs. Destinés à l’origine pour le traitement des COV et des aérosols inertes, ces dispositifs ont récemment été proposés pour l’élimination de bioaérosols. Ainsi, à partir d’une sélection d’épurateurs disponibles sur le marché et qui intègrent différentes technologies, une étude sera menée avec comme principal objectif de faire avancer la connaissance sur la capacité des épurateurs retenus dans le cadre de ce travail à assainir les atmosphères du secteur tertiaire. Cela consistera donc à évaluer les performances et l’innocuité des appareils sélectionnés vis-à-vis des (bio)aérosols et des principaux COV identifiés dans l’air intérieur. Une attention particulière sera portée sur la capacité des épurateurs à séparer ou à détruire les bioaérosols présents dans la matrice atmosphérique étudiée. La production potentielle de substances et/ou de sous-produits toxiques induite par le fonctionnement des appareils sera également évaluée.