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Sonde de prélèvement d’atmosphère pour conteneurs maritimes

L’INRS met à disposition les plans de conception d’une sonde destinée au prélèvement d’atmosphère dans les conteneurs maritimes. Développée par l’INRS, cette sonde permet, lorsqu’elle est couplée à un dispositif de pompage externe, d’échantillonner l’atmosphère à l’intérieur des conteneurs maritimes, et ce sans avoir à les ouvrir. Associé à des détecteurs de gaz temps réel, ce dispositif rapide et sûr pour l’opérateur participe à l’évaluation des risques en permettant de déceler la présence de gaz toxique dans les conteneurs.

Pourquoi faire des prélèvements d’atmosphère à l’intérieur des conteneurs ?

Ces prélèvements ont pour objectif d’évaluer la qualité de l’air des conteneurs avant toute intervention des opérateurs chargés de les dépoter. Tous les conteneurs sont susceptibles de contenir des gaz toxiques. Il peut s’agir de gaz de fumigation, introduits volontairement pour éradiquer la présence de nuisibles (insectes, larves, rongeurs ou champignons). Les marchandises elles-mêmes, ainsi que leurs contenants comme les palettes ou les cartons peuvent émettre des gaz et des vapeurs (colle, vernis, graisse, hydrocarbures…) qui peuvent présenter une toxicité importante pour les opérateurs.

Quel est l’intérêt de la sonde de prélèvement développée par l’INRS ?

Cette sonde permet de prélever un volume déterminé d’air sur une courte période de temps, et ce sans avoir à ouvrir la porte du conteneur. Ceci présente plusieurs avantages. La santé et la sécurité de l’opérateur en charge de l’investigation de la qualité de l’air du conteneur sont notamment préservées. En outre, cela fait gagner un temps précieux aux entreprises qui effectuent ces mesures ou font appel à un prestataire spécialisé. Enfin, cela n’entrave pas les formalités douanières, puisqu’il n’est plus nécessaire de briser le scellé de sécurité.

 

Comment fonctionne cette sonde de prélèvement ?

Le principe est très simple. La sonde est tout d’abord introduite entre les joints de la porte. Elle est équipée d’un repère de profondeur qui permet d’assurer à l’opérateur que la sonde est bien au contact de l’atmosphère du conteneur et n’a pas été introduite trop profondément afin d’éviter le risque de percer un carton. La sonde est suffisamment rigide et maniable pour pouvoir franchir le double joint de la porte qui garantit l’étanchéité du conteneur.
La seconde étape consiste à connecter la sonde (via un raccord pneumatique rapide) à un dispositif de pompage, qui peut être soit une pompe de prélèvement externe, soit un appareil de détection possédant une pompe interne. Avant de valider la mesure en temps réel, il faut attendre une minute minimum après le début de la mise en route de la pompe afin de s’assurer que l’air contenu dans le conteneur parvienne bien jusqu’à l’appareil de mesure.

Comment fabriquer la sonde de prélèvement ?

Les plans de conception de la sonde sont mis à disposition par l’INRS. Tous les ateliers ou entreprises de conception et réalisation mécanique pourront à partir de ces plans produire une sonde. Le recours à de l’acier inoxydable est préconisé car ce choix de matériau permet de garantir une rigidité suffisante, une bonne durée de vie (absence de corrosion) et une neutralité chimique vis-à-vis des gaz et vapeurs que l’on peut rencontrer dans les conteneurs


Consultez le mode opératoire pour sa bonne utilisation.


Contact : innovation@inrs.fr

 

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Mis à jour le 16/12/2022