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Perturbateurs endocriniens

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Ce qu'il faut retenir

Les perturbateurs endocriniens sont des substances ou des mélanges chimiques capables de modifier le fonctionnement du système hormonal. Ils sont susceptibles de provoquer des effets nocifs tant chez les individus exposés que sur leur descendance. Si les incertitudes demeurent quant aux impacts des perturbateurs endocriniens sur la santé humaine, il convient de mettre en place une démarche de prévention visant à supprimer les risques ou, à défaut, à limiter l'exposition des travailleurs, et particulièrement celle des femmes enceintes ou en âge de procréer, à un niveau aussi bas que possible.

Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances ou des mélanges chimiques, d'origine naturelle ou artificielle, possédant la capacité d’interférer avec le système hormonal, appelé également système endocrinien. Ils peuvent avoir des effets néfastes sur des fonctions aussi essentielles que la reproduction, la croissance, le développement ou encore le métabolisme... Ces effets concernent les individus directement exposés mais également leur descendance.


Les préoccupations liées aux perturbateurs endocriniens ont émergé au début des années 2000. Depuis, cette question a été majoritairement associée à des problématiques environnementales ou à des inquiétudes concernant la santé publique et portant sur l’utilisation de certains produits de consommation courante (médicaments, produits alimentaires, cosmétiques…).

Cependant, les expositions en milieu professionnel ne doivent pas être négligées. Les salariés sont en effet susceptibles d’être exposés à des substances potentiellement perturbatrices endocriniennes. Dans l’environnement de travail, la fréquence et le niveau des expositions peuvent être plus élevés que dans la population générale. Ces expositions peuvent être liées à l’utilisation de certaines matières premières (plastifiants, solvants…), à la fabrication ou l’utilisation de produits contenant des perturbateurs endocriniens (peintures, colles, vernis…) ou encore à la présence de déchets ou de sous-produits émis par certains procédés (dioxines…).

femme enceinte

Face aux risques liés aux perturbateurs endocriniens, les femmes enceintes ou allaitantes, et plus largement, l’ensemble des femmes en âge de procréer, doivent faire l’objet d’une attention particulière

Dans les entreprises, la prévention des risques liés aux perturbateurs endocriniens doit être intégrée dans une approche globale d’évaluation et de prévention des risques chimiques. La démarche de prévention recommandée est similaire à celle qui doit être mise en œuvre pour les agents chimiques cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR). L’objectif est de supprimer les perturbateurs endocriniens identifiés ou de les remplacer par des produits moins nocifs (principe de substitution). A défaut, il convient de limiter les expositions au niveau le plus bas possible par la mise en œuvre des moyens de protection collective et individuelle adaptés.

 

Il est également nécessaire de former et d’informer les salariés, en particulier ceux en âge de procréer,  sur les risques et leur prévention Les femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse, potentiellement exposées à des perturbateurs endocriniens, sont encouragées à contacter leur service de santé au travail. 

 

Pour en savoir plus
Mis à jour le 01/07/2021