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Hexaméthylènetétramine

Fiche toxicologique n° 177

Sommaire de la fiche

Édition : Mise à jour 2011

Recommandations

Au point de vue technique

Stockage
  • Stocker le produit à l'abri de l'humidité, de la chaleur et de toute source d'ignition, à l'écart des acides et des pro­duits oxydants.
  • Prendre toutes dispositions pour éviter l'accumulation de charges électrostatiques.
  • Mettre le matériel, notamment le matériel électrique, en conformité avec la réglementation en vigueur.
  • Fermer soigneusement les récipients et les étiqueter correctement. Reproduire l'étiquetage en cas de fraction­nement des emballages.
Manipulation

Les prescriptions relatives aux locaux de stockage sont applicables aux ateliers où est manipulée l'hexaméthylènetétramine.

En outre :

  • Instruire le personnel des risques présentés par le pro­duit, des précautions à observer et des mesures à prendre en cas d'accident.
  • Éviter la formation et l'accumulation de poussières.
  • Éviter l'inhalation de poussières et de vapeurs. Effectuer en appareil clos toute opération industrielle qui s'y prête. Prévoir une aspiration des émissions à leur source ainsi qu'une ventilation générale des locaux. Prévoir également des appareils de protection respiratoire pour certains tra­vaux de courte durée à caractère exceptionnel ; leur choix dépend des conditions de travail; si un appareil filtrant peut être utilisé, il doit être muni d'un filtre de type P2 s'il existe un risque d'inhalation de poussières ou d'un filtre combiné BKP2 en cas de risque d'inhalation de poussières et/ou de produits de dégradation de l'hexaméthylènetétramine. Pour des interventions d'urgence, le port d'un appareil respiratoire autonome isolant est nécessaire.
  • Procéder périodiquement à des contrôles d'atmos­phères. L'hexaméthylènetétramine pouvant libérer, dans certaines conditions, ammoniac et formaldéhyde, il pourra être utile de contrôler ces produits de dégradation lors d'opérations industrielles susceptibles d'en former.
  • Éviter le contact du produit avec la peau et les yeux. Mettre à la disposition du personnel des vêtements de protection, notamment des gants (en caoutchouc nitrile par exemple [4]) et des lunettes de sécurité. Ces effets seront maintenus en bon état et nettoyés après usage.
  • Prévoir l'installation de douches.
  • Ne pas fumer, boire ou manger sur les lieux de travail.
  • Éviter les rejets dans l'environnement.
  • En cas de fuite ou de déversement accidentel, récupérer le produit puis laver à grande eau la surface ayant été souillée. Conserver les déchets dans des récipients prévus à cet effet et les éliminer dans les conditions autorisées par la réglementation.

Au point de vue médical

  • À l'embauchage, on recherchera des antécédents d'al­lergie cutanée à l'hexaméthylènetétramine et au formal­déhyde; puis au cours des visites périodiques, on recherchera par l'interrogatoire et l'examen clinique des signes d'irritation (cutanée, oculaire et respiratoire) ou d'allergie.
  • En cas d'accidents aigus, demander l'avis d'un médecin ou du centre antipoison régional ou des services de secours d'urgence médicalisés.
  • En cas de contact cutané, retirer les vêtements souillés et laver la peau à grande eau pendant quinze minutes. Les vêtements ne seront réutilisés qu'après décontamination. Si une irritation apparaît ou si la contamination est éten­due ou prolongée, une consultation médicale s'imposera.
  • En cas de projection oculaire, laver immédiatement et abondamment à l'eau, les paupières bien écartées, pen­dant 10 à 15 minutes. Une consultation ophtalmologique sera indispensable s'il apparaît une douleur, une rougeur oculaire ou une gêne visuelle.
  • En cas d'ingestion, ne pas faire vomir. Transférer si besoin après avis médical en milieu hospitalier où pour­ront être pratiqués des examens spécialisés dans le but d'effectuer un bilan des lésions éventuelles, une sur­veillance et un traitement adapté.
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