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Travail de nuit : stop aux a priori

Le travail peut s’effectuer indifféremment le jour et la nuit ! Travailler la nuit, ce n’est pas un problème si on dort le jour ! Vérités ou fausses croyances ? L’INRS fait le point.

Le travail le travail de nuit se définit comme le travail effectué entre 21 heures à 6 heures.

Conduite de nuit


Le travail peut s’effectuer indifféremment le jour ou la nuit !
FAUX

La nuit les capacités physiques ou mentales ne sont pas les mêmes. Le contenu du travail doit donc être adapté. Il est donc conseillé de ne pas faire des travaux trop physiques ou qui demandent trop de concentration.

Travailler la nuit, ce n’est pas un problème si on dort le jour !
FAUX

Le sommeil de jour n’est pas aussi réparateur que le sommeil de nuit, car il est morcelé et perturbé par la lumière et le bruit. Ceci conduit à une diminution du temps de sommeil hebdomadaire chez les salariés qui travaillent de nuit. C’est pourquoi, il est recommandé de faire des siestes en journée quand on travaille la nuit.

Le travail de nuit peut altérer la santé !
VRAI

Travailler régulièrement de nuit peut altérer la santé des salariés. Les connaissances actuelles montrent que le travail de nuit, augmente les risques de troubles du sommeil et de pathologies psychiques, de troubles métaboliques et de maladies cardiovasculaires et favorise l’apparition de certains cancers.
 

 
La nuit au travail, la vigilance reste la même !
FAUX

Le travail de nuit entraîne un déficit chronique de sommeil (réduction de 1 à 2 heures de sommeil par jour, soit une nuit de moins par semaine) et une perturbation des rythmes (dont celui de la vigilance). La baisse de la vigilance et les risques accrus de somnolence augmentent la fréquence et la gravité des accidents du travail et de trajet.  


L’entreprise ne peut rien faire pour éviter les risques dus au travail de nuit !
FAUX

Si le travail de nuit ne peut être évité, certaines bonnes pratiques permettent d’en prévenir les effets. Par exemple, il est possible :
d’agir sur l’organisation du travail :

  • en privilégiant les rotations rapides en cas de travail posté,
  • en affectant en priorité les salariés volontaires à des postes de nuit.

d’adapter les horaires de travail :

  • en évitant les postes longs, supérieurs à 8 heures,
  • en repoussant le plus possible l’heure de prise de poste du matin (après 6 heures).

d’adapter les locaux de travail, par exemple :

  • en revoyant l’environnement lumineux : intensité lumineuse importante en début de poste, moins élevé en fin de poste,
  • en aménageant des salles de pauses dédiées à la micro-sieste.

de former et informer les salariés :

  • sur les effets sur la santé du travail de nuit,
  • sur l’hygiène de vie comme le sommeil et l’alimentation.

Pour en savoir plus

Mis à jour le 16/03/2023