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Fabrication additive

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Ce qu’il faut retenir

En plein essor dans l’industrie, la fabrication additive (ou impression 3D) consiste à fabriquer des objets par addition de matière en couches successives. Ce procédé peut exposer les salariés à des risques liés à la manutention, aux rayonnements optiques, à l’utilisation de matériel électrique… L’essentiel de ce dossier est néanmoins consacré au risque chimique, plus spécifique de cette technologie.

La fabrication additive est une technique consistant à fabriquer des objets par addition de matière en couches successives. L’objet est tout d’abord conçu informatiquement à l’aide d’un outil de conception assistée par ordinateur ou à l’aide d’un scanner en 3D, avant d’être envoyé à une machine de fabrication additive (imprimante 3D) qui dépose ou solidifie la matière couche par couche jusqu'à obtenir la pièce finale.

  • Opérateur assurant la programmation d’une imprimante 3D

  • Pièce métallique réalisée par fabrication additive

  • Mise en place d'instruments de mesures temps réel pour caractériser les émissions des machines d'impression 3D

  • Laboratoire de tests d’imprimantes 3D

Les principaux matériaux utilisés pour fabriquer ces objets sont les plastiques, les métaux et les céramiques. Ils peuvent se présenter sous différentes formes : poudres, fils ou liquides.

Initialement réservée au prototypage, cette technologie se développe désormais pour la fabrication de pièces fonctionnelles ou de structure. Elle est utilisée dans de nombreux secteurs comme l’aéronautique, l’automobile, la médecine, l’électronique, la bijouterie, les sports et les loisirs. En permanente évolution, ce procédé regroupe des techniques de fabrication et des matières très variées qui exposent les salariés à différents types de risques.

 

Les principales technologies de fabrication additive

Glossaire des matériaux utilisés : ABS : crylonitrile butadiène styrène ; PLA : acide polylactique ; PET : poly(téréphtalate d’éthylène) ; PC : polycarbonate ; PEEK : polyétheréthercétone ; PA : polyamide ; TPU : polyuréthane thermoplastique.

Comme tout procédé industriel, la fabrication additive présente des risques multiples (troubles musculosquelettiques, brûlures, chutes, incendie, etc.) liés à l’utilisation de matériel électrique, de produits inflammables ou de rayonnements optiques, à la manipulation de récipients sous pression, à la manutention répétée de charges, etc.

La fabrication additive présente également des risques associés aux agents chimiques qui peuvent être utilisés ou générés à chaque étape du procédé :

  • réception des matières premières ;
  • préparation des chargements ;
  • finition des pièces ;
  • maintenance de la machine ;
  • gestion des déchets.

Parmi les produits utilisés, certains solvants (acétone, isopropanol…) et certaines poudres (titane…) sont également inflammables. De manière générale, l’ensemble des poudres manipulées et certains produits émis (l’hydrogène produit par l’oxydation des poudres d’aluminium par exemple) peuvent présenter des risques d’incendie/explosion.

Ce dossier web se concentre principalement sur les risques chimiques.

Pour en savoir plus

 

Mis à jour le 27/09/2022