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Par réaction avec le peroxyde d’hydrogène en présence d’un produit déshydratant, l’acétaldéhyde donne naissance à un hydroperoxyde très explosif.
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L'acétate de vinyle a été hydroxylé par traitement avec du peroxyde d'hydrogène en excès en présence d'un catalyseur de tétraoxyde d'osmium. Une explosion est survenue alors que l'excès d’acétate de vinyle et le solvant étaient éliminés par distillation sous vide. Elle a été attribuée à la présence de l'acide peracétique formé par l’interaction du peroxyde d'hydrogène en excès avec de l'acide acétique produit par hydrolyse de l'acétate de vinyle.
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L’acétone réagit facilement avec le peroxyde d’hydrogène pour former des peroxydes cycliques dimères et trimères explosifs. De nombreuses explosions ont eu lieu au cours de réactions utilisant le peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée), effectuées dans l’acétone comme solvant, par exemple : - l’hydrolyse partielle d’un nitrile. - l’oxydation de 2,2´-thiodiéthanol. - l’évaporation sous vide à 90 °C d’un mélange réactionnel produit par l‘oxydation d’un sulfure par le peroxyde d’hydrogène dans l’acétone. - l'oxydation d’un sulfure dans l’acétone en présence d’un catalyseur (molybdate). Dans cet article un avertissement est donné contre l’emploi d’acétone comme solvant dans une réaction avec peroxyde. - l’isolement de 1-tétralone obtenu par oxydation de tétraline par le peroxyde d’hydrogène dans l’acétone. L’auteur de la méthode a donné ultérieurement des instructions pour un emploi en toute sécurité qui exclut les acides minéraux, même à l’état de traces. - l’oxydation d’un composé sulfuré hétérocyclique non spécifié, dans l’acétone avec un excès de peroxyde à 35 %. Un dépôt blanc (20 g) s’est formé en 3 jours. On suppose que c’était un peroxyde d’acétone car il a explosé très violemment pendant le séchage dans une étuve sous vide. - l’oxydation d’une dicétone cyclique avec un peroxyde alcalin dans l’acétone. Le produit a été isolé par extraction au moyen d’un solvant. Pendant l’évaporation sous vide de l’extrait un dégagement gazeux s’est produit. La phase concentrée a été traitée deux fois par un catalyseur au platine pour décomposer le peroxyde d’hydrogène en excès. Après filtration et évaporation sous vide, un dégagement gazeux a encore été observé. Le chauffage a été interrompu mais le résidu a explosé. Les peroxydes d’acétone cycliques tels que les peroxydes de dialkyle (moins probablement les hydroperoxydes) résisteraient à la décomposition catalytique. - l’oxydation de sulfure de benzyle et phényle. Le sulfure en solution dans l’acétone a été traité par du peroxyde d’hydrogène à 30 % en léger excès. 8 heures après l’acétone en excès a été évaporé à 30°C. Le solide obtenu a été traité par l’éther diéthylique. La solution évaporée a donné un solide blanchâtre qu’on a dissous dans l’éthanol. 3 g seulement de sulfure ont été obtenus au lieu des 10 g attendus. La solution alcoolique a donc été concentrée sous vide à 50°C jusqu’à obtention d’un liquide visqueux. La rentrée de l’air dans l’appareil a provoqué l’explosion du contenu blessant gravement le chimiste à une main et un œil. A moins que la température et les concentrations des réactifs soient soigneusement contrôlées, les mélanges de peroxyde d'hydrogène, d'acide nitrique et d'acétone surchauffent et explosent violemment.
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- Angew. Chem. Nachr. Chem. Techn. p.3
- MCA, case histories n°223
- Chem. Brit. p.36
- Angew. Chem. p.640
- Angew. Chem. p.802
- Chem. Brit. p.335
- Angew. Chem. p.182
- BRETHERICK p.1635
- Communication privée p.1635
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L'évaporation des mélanges renfermant des solutions de peroxyde d'hydrogène de concentration supérieure à 50% et d’acide sulfurique (10: 1), a provoqué de fortes explosions de l'acide peroxomonosulfurique formé.
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Le peroxyde d’hydrogène (à 90 % en poids) oxyde l’acide formique (à 98-100 %) en acide performique. La réaction est explosive si on ne refroidit pas.
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- Chem. eng. news p.418
- Chem. eng. news p.3067
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Le peroxyde solide produit par l'action du peroxyde d'hydrogène et de l'acide nitrique sur la thiourée se décompose violemment au séchage à l'air, avec dégagement de dioxyde de soufre et de soufre libre.
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Le peroxyde solide produit par l'action du peroxyde d'hydrogène et de l'acide nitrique sur la thiourée se décompose violemment au séchage à l'air, avec dégagement de dioxyde de soufre et de soufre libre.
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Les mélanges de peroxyde d’hydrogène concentré et d’alcools (méthanol, éthanol, glycérol) sont explosifs. De tels mélanges ininflammables spontanément, ont été employés comme carburants pour fusée. Pour préparer un hydroperoxyde par oxydation d’un alcool, il faut acidifier le peroxyde d’hydrogène avant de l’ajouter à l’alcool et, par prudence, ne pas employer plus de 5 g de peroxyde d’hydrogène à 90%.
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L’oxydation d’une amine tertiaire en oxyde d’amine était effectuée au moyen d’une solution de peroxyde d’hydrogène dans le méthanol. Pour détruire le peroxyde en excès, du noir de platine a été ajouté, à ce moment une explosion s’est produite. On suppose que la chaleur de réaction catalysée a pu porter le platine au rouge localement et enflammer le mélange gazeux air-vapeur de méthanol car celui-ci était à 20-30 °C au-dessous de son point d’ébullition.
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Le peroxyde d’hydrogène réagit avec explosion en présence d’ammoniac.
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- PASCAL XIII, 1er fasc., p.549
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Le carbonate d’ammonium décompose rapidement les solutions de peroxyde d’hydrogène en provoquant un dégagement d’oxygène.
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L’anhydride peroxybenzènesulfonique explose au contact des solutions aqueuses de peroxyde d’hydrogène à 90-95 % en poids.
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L’argent et les sels d’argent provoquent une décomposition violente des solutions concentrées de peroxyde d’hydrogène.
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- WINNACKER et KÜCHLER II, p.552
- Haz. chem. data p.144
- MELLOR pp.936-937
- Handbuch der gefährlichen Güter p.206
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Les solutions aqueuses contenant 35 à 50 % en poids de peroxyde d’hydrogène peuvent se décomposer violemment au contact du bronze.
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Au contact de carbone divisé, une solution concentrée de peroxyde d’hydrogène peut exploser. Un mélange de carbone et de dioxyde de manganèse divisés s’enflamme immédiatement au contact de peroxyde d’hydrogène concentré.
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- MELLOR pp.936-938
- MERCK INDEX p.545
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Dans la réaction du peroxyde d’hydrogène sur le cétène, l’acide peracétique formé est rapidement converti en peroxyde de diacétyle, composé très instable, capable d’exploser au moindre choc.
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Les solutions aqueuses contenant 35 à 50 % en poids de peroxyde d’hydrogène peuvent se décomposer violemment au contact du chrome, du cobalt ou de leurs sels.
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- WINNACKER et KÜCHLER II, p.552
- Handbuch der gefährlichen Güter p.206
- Haz. chem. data p.144
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Les solutions aqueuses contenant 35 à 50 % en poids de peroxyde d’hydrogène peuvent se décomposer violemment au contact du chrome, du cobalt ou de leurs sels.
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- WINNACKER et KÜCHLER II, p.552
- Handbuch der gefährlichen Güter p.206
- Haz. chem. data p.144
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Dans une ligne de gravure de circuits imprimés utilisant une solution de chlorure de cuivre (II), une solution à 45% de peroxyde d'hydrogène a été utilisée pour récupérer les sels de cuivre. Le réservoir de peroxyde a été contaminé par des traces de la solution de gravure, et la décomposition catalytique du peroxyde a conduit à un éclatement du réservoir par surpression.
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La 2,5-diméthyl-1,4-diazine a été traitée par le peroxyde d’hydrogène dans l’acide acétique cristallisable en vue de préparer son oxyde. Le produit final, après distillation, a détoné au stockage, vraisemblablement à cause d’un peroxyde résiduel. Un peu de MnO2 avait été ajouté pour détruire le peroxyde en fin de préparation mais le test prouvant son efficacité n’avait pas été fait.
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L’interaction est fortement exothermique, même en solution. L'addition de solutions de peroxyde de plus de 3% en poids provoque une réaction violente.
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L’éthanol et le peroxyde d’hydrogène ne réagissent pas spontanément mais dans certaines conditions il peut y avoir explosion (présence d’ions Fe III + acide acétique).
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- PASCAL XIII, 1er fasc., p.551
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L'évaporation d'une solution éthérée de peroxyde d'hydrogène a donné un résidu dont une goutte sur une spatule de platine a explosé faiblement à l'exposition d’une flamme. Quand l’échantillon (1-2 g) a été agité avec une baguette de verre (non polie au feu), une très violente détonation s’est produite.
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Les solutions de peroxyde d’hydrogène sont décomposées par le fer divisé. En présence de dioxyde de manganèse, le fer est enflammé.
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- WINNACKER et KÜCHLER II, p.552
- Handbuch der gefährlichen Güter p.206
- MELLOR I, p.938
- Haz. chem. data p.144
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L’Interaction donne un peroxyde basique hydraté qui se décompose de façon explosive vers 80-90 °C.
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Des mélanges de peroxyde d’hydrogène et d’hydrazine additionnés d’un catalyseur, ont été employés comme carburants à auto-inflammation pour les fusées, pendant la seconde guerre mondiale.
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- WINNACKER et KÜCHLER p.553
- Handbook of dangerous materials chap.11
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Les solutions de peroxyde d’hydrogène sont décomposées rapidement par les hydroxydes alcalins.
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Les solutions de peroxyde d’hydrogène sont décomposées par l’iridium ou ses sels.
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- WINNACKER et KÜCHLER II, p.552
- MELLOR pp.936-937
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Les solutions aqueuses contenant 35 à 50 % en poids de peroxyde d’hydrogène peuvent se décomposer violemment au contact du laiton.
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En présence de dioxyde de manganèse, le magnésium est enflammé par le peroxyde d’hydrogène concentré.
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Les solutions de peroxyde d’hydrogène sont décomposées par le manganèse ou ses sels.
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- WINNACKER et KÜCHLER II, p.552
- Handbuch der gefährlichen Güter p.206
- Haz. chem. data p.144
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Une solution de peroxyde d’hydrogène peut exploser en présence de dioxyde de manganèse,
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Les solutions concentrées de peroxyde d’hydrogène en mélange avec des matières organiques combustibles (kérosène, huiles, graisses, etc.) constituent des compositions explosives, qui toutefois ne détonent pas spontanément. Sous l’influence de la chaleur ou d’un catalyseur de décomposition (voir Métal), le peroxyde d’hydrogène concentré peut enflammer des substances telles que bois, paille, tissus, coton hydrophile.
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- Chem. Brit. p.287
- Chem. eng. news p.3067
- MELLOR I, p.938
- Handbuch der gefährlichen Güter p.206
- WINNACKER et KÜCHLER II, p.553
- Handbook of dangerous materials chap.11
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Certains métaux constituent des catalyseurs de décomposition des solutions de peroxyde d’hydrogène. On peut citer dans l’ordre d’activité décroissante osmium, palladium, platine, iridium, or, argent, manganèse, cobalt, cuivre, plomb, fer.
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- WINNACKER et KÜCHLER II, p.552
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Les mélanges de nitrométhane et de peroxyde d’hydrogène sont explosifs.
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- Handbook of dangerous materials chap.11
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Les solutions concentrées de peroxyde d’hydrogène (30 à 50% en poids) peuvent se décomposer violemment au contact de l’osmium, de l’or ou de leurs sels.
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- WINNACKER et KÜCHLER II, p.552
- MELLOR I, p.936-937
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Les solutions concentrées de peroxyde d’hydrogène (30 à 50% en poids) peuvent se décomposer violemment au contact de l’osmium, de l’or ou de leurs sels.
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- WINNACKER et KÜCHLER II, p.552
- MELLOR I, p.936-937
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Les solutions concentrées de peroxyde d’hydrogène (35 à 50% en poids) peuvent se décomposer violemment au contact du palladium, du platine, du plomb et de leurs sels.
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- WINNACKER et KÜCHLER II, p.552
- MELLOR I, p.936-937
- Handbuch der gefährlichen Güter p.206
- Haz. chem. data p.144
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Les solutions concentrées de peroxyde d’hydrogène (35 à 50% en poids) peuvent se décomposer violemment au contact du palladium, du platine, du plomb et de leurs sels.
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- WINNACKER et KÜCHLER II, p.552
- MELLOR I, p.936-937
- Handbuch der gefährlichen Güter p.206
- Haz. chem. data p.144
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Les solutions concentrées de peroxyde d’hydrogène (35 à 50% en poids) peuvent se décomposer violemment au contact du palladium, du platine, du plomb et de leurs sels.
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- WINNACKER et KÜCHLER II, p.552
- MELLOR I, p.936-937
- Handbuch der gefährlichen Güter p.206
- Haz. chem. data p.144
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Le peroxyde d’hydrogène réagit violemment avec le pentaoxyde de diphosphore pour donner naissance à de l’acide peroxymonophosphorique et un dégagement d’oxygène.
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Au contact des oxydes de plomb, les solutions concentrées de peroxyde d’hydrogène peuvent se décomposer avec violence.
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Une méthode de mesure du 14C est effectuée par comptage scintigraphique sur gel de polyacrylamide. Le gel est dissous avec du peroxyde d’hydrogène. Des éprouvettes usagées contenant encore un excès de peroxyde, stockées pendant trois à quatre semaines ont soudainement explosé. L’addition de peroxyde d’hydrogène à un gel de polyacrylami- de peut former des azoperoxyacides ou des composés nitrés. Il est conseillé de détruire les peroxydes après avoir fini les mesures.
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Le potassium est oxydé avec violence par les solutions concentrées de peroxyde d’hydrogène.
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- MELLOR I, pp.936-937
- PASCAL XIII, 1er fasc., p.559
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L’addition de peroxyde d’hydrogène à 110 volumes à une solution aqueuse de dichromate de potassium produit une réaction exothermique accompagnée d’un dégagement important d’oxygène et de projections.
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Les solutions concentrées de peroxyde d’hydrogène (35 à 50 % en poids) peuvent se décomposer violemment au contact du rhodium et de ses sels.
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Le sodium est oxydé avec violence par des solutions concentrées de peroxyde d’hydrogène.
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- MELLOR I, pp.936-937
- PASCAL XIII, 1er fasc., p.559
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