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Fièvre Q

Coxiella burnetii

Sommaire de la fiche

Édition : mars 2023

Agent pathogène [1, R1] Guide de lecture

Descriptif de l'agent pathogène

Coxiella burnetii (Agent de la fièvre Q)

  • Nom

    Coxiella burnetii

  • Type

    Bactérie
  • Groupes de classement

    • 3

Bactérie à Gram négatif intra-cellulaire stricte. Groupe des protéobactéries. Variations antigéniques de phase : phase I ou « smooth » et phase II « rough » : lorsqu'elle est isolée à partir d'un animal infecté, Coxiella burnetii exprime un antigène de phase I qui facilite la transmission. Après culture in vitro sur des cellules eucaryotes ou sur œufs embryonnés, on observe une variation antigénique (ou variation de phase) avec l'apparition d'un antigène de surface de phase II.

Le diagnostic sérologique utilise les phases I et II pour différencier les formes aiguës des infections focalisées persistantes dites "fièvre Q chronique".

Réservoir et principales sources d'infection

Réservoir
  • Type(s)

    • Animal
    • Environnement

Animal : surtout les ruminants (caprins > ovins > bovins), mais aussi de nombreuses autres espèces peuvent être à l’origine de transmission à l’homme (en Guyane, où circule des souches légèrement différentes des souches métropolitaines, le ou les réservoirs ne sont pas connus mais il semble que le cycle implique surtout des animaux sauvages, possiblement des paresseux).

Environnement : persistance de pseudo-spores dans l’environnement des élevages atteints, transport par le vent et la poussière sur de longues distances.

Principales sources d'infection

La source principale est constituée par les produits de parturition et les sécrétions vaginales, notamment lors des mises-bas ou avortements d’un animal infecté (caprins, ovins, bovins). L’animal peut être porteur sain. L’environnement est une source potentielle à partir des aérosols issus de ces sécrétions.
Si l’excrétion dans le lait a été démontrée, la transmission par la consommation de lait ou de produits laitiers n'est pas prouvée.

Vecteur(s)
Pas de vecteur.

Viabilité et infectiosité

Viabilité, résistance physico-chimique

Très grande résistance dans le milieu extérieur sous forme de « pseudo-spores », résistant à la plupart des désinfectants commercialisés, aux températures élevées et à la dessication (2).
C. burnetii peut survivre dans le milieu extérieur pendant 10 mois à une température entre 15°C et 20 °C (2).

Infectiosité

Infectiosité importante par voie aérienne. C. burnetii est considérée comme infectante « à l’unité ».

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