Agent pathogène — Guide de lecture

Descriptif de l’agent pathogène :

  • Type d’agent  : indique s’il s’agit d’une bactérie, d’un virus, d’un parasite, d’un champignon ou d’un ATNC (Agent Transmissible Non Conventionnel).
  • Descriptif de l’agent  : on y trouve quelques éléments sur la taxonomie et le typage de l’agent infectieux.
  • Groupe de classement  : L’évaluation des risques infectieux, prescrite par le décret n° 94-352 du 4 mai 1994 relatif à la protection des travailleurs contre les risques résultant d’une exposition à des agents biologiques, est effectuée sur la base d’un classement des agents biologiques en 4 groupes en fonction de l’importance du risque d’infection qu’ils présentent (art. R.231-61-1).
     

Classement des agents biologiques

Groupe

Pathogénicité chez l’homme

Danger pour les travailleurs

Propagation dans la collectivité

Existence d’une prophylaxie ou d’un traitement

1

Non

-

-

-

2

Oui

Oui

Peu probable

Oui

3

Oui

Oui

Possible

Oui

4

Oui

Oui

Risque élevé

Non

Réservoir et principales sources d’infection :

  • Type de réservoir  : homme, animal ou milieu (eau, terre…) où l’agent pathogène peut survivre ou se multiplier. L’homme ou l’animal peut être réservoir sans être malade (ex : salmonelles, méningocoques). L’infection d’un sujet réceptif (hôte) est possible à partir de ce réservoir selon différents mécanismes de transmission soit directement, soit par l’intermédiaire d’un vecteur.
  • Source  : lorsque le réservoir est un homme ou un animal, il s’agit des produits biologiques où l’agent infectieux est présent et qui peuvent être à l’origine de l’infection de l’hôte (exemple : sécrétions respiratoires dans le cas de tuberculose pulmonaire, sang dans le cas d’hépatite C, selles dans le cas de fièvre typhoïde). Si le réservoir est environnemental, il s’agira d’eau (légionellose) ou de terre (tétanos).
  • Vecteuri : être vivant, le plus souvent un arthropode (moustique, tique) qui acquiert l’agent infectieux auprès du réservoir et le transmet à l’hôte réceptif. La présence de ce réservoir intermédiaire est indispensable à la transmission de l’agent pathogène : par exemple, l’anophèle pour le paludisme, la tique pour la maladie de Lyme.

Viabilité et infectiosité :

  • Viabilité, résistance physico-chimique  : survie, sensibilité et résistance notamment aux désinfectants, à la chaleur…
  • Infectiosité  : dose infectieuse, importance de la transmissibilité et taux d’attaque.
Mis à jour le 11/07/2017