Accès rapides :

Vous êtes ici :

  1. Accueil
  2. Publications et outils
  3. Comparaison des méthodes directes (diffraction des rayons X et spectrophotométrie infrarouge) et indirectes (spectrophotométrie infrarouge) pour le dosage du quartz alpha en suspension dans l'air (rubrique sélectionnée)

Comparaison des méthodes directes (diffraction des rayons X et spectrophotométrie infrarouge) et indirectes (spectrophotométrie infrarouge) pour le dosage du quartz alpha en suspension dans l'air

Article de revue

Lors de cette étude les teneurs en quartz mesurées par différentes techniques analytiques (diffraction des rayons X, méthode directe et spectrophotométrie infrarouge, méthodes directe et indirecte) ont été comparées. Les analyses ont été effectuées sur des filtres prélevés en milieu industriel à l'aide du cyclone Dorr-Oliver. Afin de contrôler la méthodologie utilisée, des filtres chargés en quartz pur ont également été analysés.
L'accord entre les deux méthodes directes est globalement bon en moyenne mais sur la base d'une comparaison individuelle des résultats, des différences importantes existent. En valeur absolue l'écart relatif moyen entre les deux techniques n'est inférieur à 25 % que dans 47,8 % des cas. Les résultats obtenus par la méthode indirecte (infrarouge) sont en moyenne inférieurs de 13 % par rapport aux résultats moyens obtenus par les deux méthodes directes avec une différence plus importante (23 %) pour les filtres où la calcite a été identifiée par diffraction des rayons X par rapport à ceux pour lesquels ce n'était pas le cas (8 %). Cette sous-estimation qui n'est pas due à des pertes de poussières durant la préparation s'explique probablement par l'élimination de composés organiques lors de la calcination des poussières ou par la transformation de composés minéraux. La méthode indirecte introduit des manipulations supplémentaires de l'échantillon avec un risque accru de perte de matière. Lorsque la quantité de matière calcinée est inférieure à 0,4 mg, les pesées nécessaires pour corriger des pertes de matière éventuelles entraînent une variabilité importante. En terme d'incertitude globale il vaut mieux dans ce cas ne pas effectuer de correction en privilégiant un mode opératoire favorisant la récupération d'un maximum de matière, quitte à accepter un biais de l'ordre de 5 à 7 %.

Cette étude de l'INRS a été publiée à l'origine dans Ann. Occup. Hyg., vol. 49, pp. 661-671, 2005. La version française est reproduite avec l'aimable autorisation d'Oxford University Press. 2005 British Occupational Hygiene Society Published by Oxford University Press.

Revue

Support

Article de 14 pages, publié dans le n°204

Référence INRS

ND 2251

Auteur(s)

KAUFFER E.,MASSON A.,MOULUT J.C.,LECAQUE T.,PROTOIS J.C.

Date de publication

09/2006

Rubrique

Toutes les publications de l’INRS

Contrôle des expositions aux produits chimiques