Etude de faisabilité technique pour tester des fluides complexes de lubrification aqueux dans des modèles in vitro de génotoxicité et de perturbation endocrinienne

Les fluides de coupe sont des produits indissociables des opérations d’usinage des métaux car ils permettent de limiter l’usure des outils, de protéger les pièces métalliques de l’oxydation et de faciliter l’élimination des « poussières » produites. Plus de 1 400 000 salariés français y sont exposés par contact percutané, par ingestion ou inhalation.
Parmi ces fluides, on distingue les huiles minérales entières, les huiles synthétiques ou semi-synthétiques et les fluides aqueux. Si le danger que présentent les huiles entières est bien documenté maintenant, celui des 2 autres catégories, et notamment les huiles hydrosolubles, ne l’est pas du fait de leur utilisation plus récente.
C’est pourquoi l’objectif de cette étude sera d’étudier les effets cancérogènes potentiels de ces fluides complexes au travers de tests de toxicologie usuels. Seront ajoutés à l’étude des effets génotoxiques, celle de l’effet perturbateur endocrinien de ces fluides à l’aide de tests in vitro maîtrisés à l’INRS.
En fonction des résultats obtenus, une étude plus ambitieuse sur l’évaluation du danger d’un plus grand nombre de fluides de coupes hydrosolubles pourrait être envisagée.
La validation de cette étude se concrétisera par une (des) publication(s) dans des revues scientifiques internationales à comité de lecture, et une valorisation au travers d’un article en langue française afin d’informer les acteurs de la prévention sur la toxicité des fluides étudiés.
Valorisations programmées :
- une (des) publication(s) dans des revues scientifiques internationales à comité de lecture
- un article en français destiné aux acteurs de la prévention.