|
-
L’addition d’anhydride acétique à une solution aqueuse d’acide perchlorique provoque la formation d’acide acétique qui peut réagir violemment avec l’acide perchlorique selon la réaction : CH3COOH + HClO4 ➝ HCl + 2 CO2 + 2 H2O. L’énergie de cette décomposition est intermédiaire entre celle du coton-poudre et celle de la nitroglycérine. Les mélanges acétoperchloriques employés pour le décapage sont généralement effectués à partir d’anhydride acétique pur et d’acide perchlorique en solution aqueuse (d = 1,6 ; 65 % en poids d’acide pur). Seuls les mélanges contenant plus de 55 % en volume d’acide perchlorique sont explosifs. Un mélange réactionnel de triacétate de thallium, d'acide acétique, d'acide perchlorique et d’éthylbenzène a été agité à 65 ° C pendant 5 h ; les sels de thallium ont ensuite été filtrés. L'évaporation sous vide du filtrat à 60 ° C, a donné un résidu pâteux qui a explosé.
|
-
- Revue de Métallurgie pp.549-560
- Mémorial des poudres pp.179-196
- Chem. eng. news p.3458
- Chem. eng. news p.1358
- BRETHERICK p.1358
|
|
-
Par déshydratation de l’acide perchlorique à l’aide d’acide sulfurique concentré ou de pentaoxyde de diphosphore, on obtient l’heptaoxyde de dichlore, composé explosif.
|
|
|
-
Les solutions très concentrées d’acide perchlorique utilisées pour l’attaque des aciers causent fréquemment des explosions dues aux mélanges « hydrogène + vapeur d’acide perchlorique ». La décomposition est catalysée par les particules métalliques libérées pendant la réaction.
|
|
|
-
L’acide perchlorique en solution concentrée est susceptible de former avec les alcools des esters très explosifs.
|
-
- The Analyst pp.214-216
- PASCAL XVI p.316
- Brevet américain XVI p.316
|
|
-
À 250°C il se produit une réaction violente.
|
|
|
-
L’addition d’anhydride acétique à une solution aqueuse d’acide perchlorique provoque la formation d’acide acétique qui peut réagir violemment avec l’acide perchlorique selon la réaction : CH3COOH + HClO4 ➝ HCl + 2 CO2 + 2 H2O. L’énergie de cette décomposition est intermédiaire entre celle du coton-poudre et celle de la nitroglycérine. Les mélanges acétoperchloriques employés pour le décapage sont généralement effectués à partir d’anhydride acétique pur et d’acide perchlorique en solution aqueuse (d = 1,6 ; 65 % en poids d’acide pur). Seuls les mélanges contenant plus de 55 % en volume d’acide perchlorique sont explosifs.
|
-
- Revue de Métallurgie pp.549-560
- Mémorial des poudres pp.179-196
- Chem. eng. news p.3458
- Chem. eng. news p.3458
|
|
-
Le chauffage d’un mélange d’acide perchlorique et d’un composé trivalent de l’antimoine (réducteur actif) peut donner lieu à une réaction explosive.
|
|
|
-
La digestion d’échantillons d'argile avec de l'acide perchlorique a conduit à des explosions, qui ont détruit les plaques chauffantes en céramique utilisée comme sources de chaleur.
|
|
|
-
L’action de l’acide perchlorique à chaud est explosive. Il a été observé que l’explosion apparaît avec l’acide à 70 %, au-dessus de 110°C. À cette température, il se forme sur le métal un dépôt brunâtre instable non identifié. Après explosion le métal redevient brillant. Les auteurs montrent que c’est ce produit qui explose et non l’acide ou un composé oxygéné du chlore ni le perchlorate de bismuth.
|
-
- PASCAL XI, p.709
- J. am. chem. soc. pp.817-818
- NSC safety data sheet D-311
|
|
-
L’acide perchlorique peut causer une réaction dangereuse avec les produits oxydables très divisés comme le noir de carbone ou le charbon de bois en poudre.
|
|
|
-
Le contact de l'acide concentré chaud ou de l'acide anhydre froid avec de la cellulose (papier, fibre de bois, sciure de bois, etc.) est très dangereux et peut provoquer une violente explosion. De nombreux incendies ont été causés par un contact prolongé de l'acide dilué avec le bois.
|
|
|
-
Des glycols (ex : éthylèneglycol), des éthers du glycol et des cétones sont décomposés avec violence par l’acide perchlorique à 68-72 % (en poids). Ces mélanges ont été utilisés comme explosifs pour détruire les champs de mines.
|
|
|
-
Une violente explosion se produit quand on verse de l’acide perchlorique dans l’oxyde de diéthyle.
|
|
|
-
Plusieurs explosions ont été signalées dans des laboratoires pharmaceutiques lors du mélange d’acide perchlorique et de DMSO pour la préparation d’une phase mobile destinée au dosage par chromatographie de chlorhydrate de chlortétracycline.
|
|
|
-
Dans les analyses minérales, on caractérise parfois le cation potassium par addition d’acide perchlorique en présence d’éthanol, suivie d’une concentration qui provoque fréquemment des explosions. Elles sont dues à la décomposition spontanée du perchlorate d’éthyle formé pendant la concentration et de l’acide perchlorique résiduel.
|
-
- Revue de Métallurgie pp.549-550
- PASCAL XVI, p.316
- The Analyst p.10
|
|
-
Des glycols (ex : éthylèneglycol), des éthers du glycol et des cétones sont décomposés avec violence par l’acide perchlorique à 68-72 % (en poids). Ces mélanges ont été utilisés comme explosifs pour détruire les champs de mines.
|
|
|
-
Des glycols (ex : éthylèneglycol), des éthers du glycol et des cétones sont décomposés avec violence par l’acide perchlorique à 68-72 % (en poids). Ces mélanges ont été utilisés comme explosifs pour détruire les champs de mines.
|
|
|
-
Un mélange réactionnel de triacétate de thallium, d'acide acétique, d'acide perchlorique et d’éthylbenzène a été agité à 65 ° C pendant 5 h ; les sels de thallium ont ensuite été filtrés. L'évaporation sous vide du filtrat à 60 ° C, a donné un résidu pâteux qui a explosé.
|
|
|
-
Un mélange réactionnel de triacétate de thallium, d'acide acétique, d'acide perchlorique et d’éthylbenzène a été agité à 65 ° C pendant 5 h ; les sels de thallium ont ensuite été filtrés. L'évaporation sous vide du filtrat à 60 ° C, a donné un résidu pâteux qui a explosé.
|
|
|
-
Lors de la préparation du perchlorate de fer (II), un mélange de sulfate de fer et d'acide perchlorique a été fortement chauffé et une violente explosion a eu lieu. Le chauffage aurait dû être doux afin d’éviter un emballement.
|
|
|
-
Les vapeurs d’acide perchlorique forment avec les gaz inflammables des mélanges capables d’exploser violemment.
|
|
|
-
L’acide perchlorique en solution concentrée est susceptible de former avec le glycérol des esters très explosifs. Un ciment à base de litharge et glycérol peut exploser sous le choc quand il a été imprégné de vapeurs d’acide perchlorique.
|
-
- The Analyst pp.214-216
- MCA, case histories n°799
|
|
-
Les solutions très concentrées d’acide perchlorique utilisées pour l’attaque des aciers causent fréquemment des explosions dues aux mélanges « hydrogène + vapeur d’acide perchlorique ». La décomposition est catalysée par les particules métalliques libérées pendant la réaction.
|
|
|
-
L’iodure d’hydrogène s’enflamme au contact de l’acide perchlorique anhydre.
|
|
|
-
Par chauffage, le mélange d’un phosphinate (réducteur actif) et d’acide perchlorique en solution concentrée peut former une combinaison explosive.
|
|
|
-
Il n’y a guère de matières organiques sur lesquelles, à température ambiante, l’acide perchlorique à 65 % (en poids) agisse autrement que par estérification ou déshydratation ; mais, à chaud, c’est un puissant agent d’oxydation. Son action ne se manifeste pas d’une façon uniforme. Elle peut aller d’un effet presque explosif à une action très modérée. C’est la raison pour laquelle en chimie analytique cet acide ne peut pas être utilisé seul pour la destruction des matières organiques. Avant de chauffer, on ajoute un peu d’acide nitrique qui oxyde à froid les substances les plus facilement réactives, le reste étant oxydé à chaud par l’acide perchlorique. On a remarqué que c’est seulement vis-à-vis des substances relativement simples que l’acide perchlorique se comporte, même à chaud, avec une certaine indifférence (exemple l’acide stéarique). En revanche, la solubilisation des substances complexes (exemple : la houille, les résines) prend parfois un caractère véritablement dangereux. Le « Bureau of mines » des États-Unis a fait une étude des dangers des mélanges de l’acide perchlorique avec le caoutchouc, le soufre en fleur, la farine de bois, le coton brut, les huiles de graissage, la térébenthine, etc., et conclut que beaucoup de ces mélanges sont des explosifs sensibles. Les matières combustibles (papier, bois) imprégnées d’acide perchlorique et séchées peuvent s’enflammer sous l’effet d’un frottement, d’un choc ou d’une élévation de température modérée.
|
-
- Revue de Métallurgie pp.549-550
- NSC safety data sheet D-311
- Science p.353
- Chem. eng. news p.3458
|
|
-
La réaction est identique à celle de l’éthanol ; elle produit du perchlorate de méthyle, très explosif.
|
-
- Revue de Métallurgie pp.549-550
- PASCAL XVI, p.316
|
|
-
Par déshydratation de l’acide perchlorique à l’aide d’acide sulfurique concentré ou de pentaoxyde de diphosphore, on obtient l’heptaoxyde de dichlore, composé explosif.
|
|
|
-
Un échantillon de polyacétylène dopé à l’acide perchlorique a explosé à 130°C.
|
|
|
-
La réaction de l’acide perchlorique anhydre sur le trioxyde de soufre est violente et accompagnée d’un grand dégagement de chaleur, même en milieu dilué par un solvant inerte comme le trichlorométhane. Les explosions sont fréquentes.
|
|
|
-
Les sulfoxydes forment des sels avec l’acide perchlorique à 70 %. Certains sont instables et explosifs quand ils sont secs. Par exemple, le dibenzylsulfoxyde conduit au perchlorate de sulfénobenzyle qui fond à 120°C et explose à 125°C.
|
-
- Chem. abstr. n°1187
- MCA, case histories n°1187
|