Depuis l'apparition du néologisme workaholism dans les années 70, ce concept fascine autant qu'il interroge. Quand la plupart des chercheurs s'oriente vers la personnalité des individus pour expliquer cette addiction, d'autres soulignent que les nouveaux modèles de production et d'organisation du travail, visant une flexibilité accrue de la part des salariés, peuvent avoir un impact non négligeable sur ce comportement. Cet article fait le point sur les conséquences pour le salarié et son entreprise. Il souligne l'absence de consensus dans la définition du workaholisme, ce qui complique la comparaison des résultats des recherches menées jusqu'à présent. Enfin, il développe l'idée que ce comportement ne devrait pas être abordé de façon unilatérale, mais dans un rapport de réciprocité entre l'individu et son travail.
Description et informations techniques
Support
Article de 8 pages, publié dans le trimestriel Références en santé au travail n°156
Référence INRS
TP 31
Auteur(s)
PIERRETTE M., PATY B.
Date de publication
12/2018
Rubrique
Mise au point
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