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Analyse de données assemblées pour l’étude des poly-expositions professionnelles

Etude

De plus de plus de bases de données françaises identifiant certaines pathologies, populations et expositions sont accessibles plus ou moins librement, comme les données de l’INSEE, de MatGene, des enquêtes Sumer, du RNV3P, ou Colchic, Scola et Colphy. Des études utilisant une ou plusieurs bases de données pour les poly-expositions ont déjà été réalisées à l’INRS, principalement concernant le risque chimique.
L’objectif de l’étude consiste à produire de nouveaux résultats permettant de mieux connaître les poly-expositions. Pour ce faire, le premier livrable consiste à assembler harmonieusement les informations provenant de différentes bases de données et le second livrable consiste à construire des profils de poly-exposition qui répondent aux attentes de la thématique INRS et qui mettent aussi en évidence de nouvelles informations.
L’ambition n’est pas de constituer une base de données exhaustive mais au contraire la plus concise possible. De la même manière, il ne s’agit pas de constituer des modèles complexes, mais au contraire d’envisager des études simples. Pour ce faire, la méthode d’analyse dite du « lac de données » sera utilisée. L’étude se déroule en quatre phases : (1) Disposer des données; (2) construire une base pilote sur un périmètre réduit; (3) extraire et pré-traiter les données pour produire le tableau de données de poly-expositions d’intérêt ; (4) analyser les données pour construire les portraits de la poly-exposition pertinents.
Au moins deux articles à destination des préventeurs de terrain et deux articles scientifiques seront rédigés. Les pistes de poly-expositions peu investiguées seront un point de départ pour de nouveaux axes de travail pour l’INRS. Finalement, le travail réalisé dans cette étude est susceptible de constituer un élément fondateur d’autres actions de valorisation avec d’importantes retombées. En effet, les premiers éléments d’un partenariat entre instituts seront posés autour de l’exploitation des données de santé au travail. Le développement d’un outil permettant de connaître les liens entre populations – nuisances – expositions et pathologies par métier et secteur d’activités sera envisagé.