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Acétate d'isobutyle

Fiche toxicologique n° 124

Sommaire de la fiche

Édition : Mars 2022

Pathologie - Toxicologie

  • Toxicocinétique - Métabolisme

    L'acétate d'isobutyle est absorbé par les voies respiratoires, digestives et cutanées.

  • Mode d'actions
  • Toxicité expérimentale
    Toxicité aiguë

    Les effets toxiques aigus de l'acétate d'isobutyle se manifestent principalement par une dépression du système nerveux central. Des signes d'irritation des yeux et des voies respi­ratoires sont également observés par inhala­tion. Ce n'est pas un sensibilisant cutané.

    Par voie orale, la DL50 est élevée (13 400mg/kg chez le rat, 4764 mg/kg chez le lapin). Les rats exposés à une dose non létale (6400 mg/kg) présentent faiblesse, ataxie et tremblements [5, 9]. La dose qui induit une nar­cose (ND50) chez 50% des lapins est de 4299 mg/kg [9].

    Par inhalation, la CL50 est d'environ 8000 ppm/4h chez le rat. Suite à une exposition à 22 977 ppm pendant 2h30 min, apparaît une hyperpnée, une perte de coordination, une prostration et une narcose qui précède la mort. La dose sans effet létal est d'environ 3000 ppm/6h chez le rat [9].

    La DL50 cutanée chez le lapin est, selon les auteurs, supérieure à 5000 mg/kg ou 17 600 mg/kg [9]

    Pour le lapin, l'acétate d'isobutyle est un irri­tant cutané et oculaire, léger à modéré. Chez la souris la RD50 (dose provoquant une baisse de 50 % de la fréquence respiratoire) est de 3890 mg/m3 (soit 819 ppm) ce qui indique une irritation modérée des voies respiratoires supérieures [9].

    L'acétate d'isobutyle n'est pas un sensibili­sant cutané pour le cobaye (test de maximali­sation) [9].

    Effets génotoxiques [9]

    L'acétate d'isobutyle est dépourvu d'effets mutagènes dans le test d'Ames, avec ou sans activation métabolique, jusqu'à 5000 μg/ml.

  • Toxicité sur l’Homme

    La toxicité de l'acétate d'isobutyle chez l'homme a fait l'objet de peu de publications pertinentes.

    Les concentrations supérieures à 300 ppm sont considérées comme irritantes pour les muqueuses respiratoires et oculaires. A des niveaux plus élevés, elles peuvent provoquer des nausées, des vomissements, une ébriété voir une perte de conscience. Les contacts avec la peau et les yeux se traduisent par une irritation.

    En cas d'expositions répétées, en dehors des effets irritatifs sur la peau et les muqueuses nasales, respiratoires et oculaires, diverses plaintes sont rapportées : céphalées, vertiges, palpitations, troubles gastro-­intestinaux, anémie, dermatoses et atteinte hépatique.

    L'ensemble de ces signes est peu spécifique et il n'est jamais possible de connaître la part relative de responsabilité de l'acétate d'isobu­tyle qui est toujours employé avec d'autres sol­vants.

    Il n'est pas rapporté d'allergie à cette sub­stance.

  • Interférences métaboliques
  • Cohérence des réponses biologiques chez l'homme et l'animal
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