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Isocyanurate de triglycidyle

Fiche toxicologique n° 237

Sommaire de la fiche

Édition : 2007

Recommandations

Au point de vue technique

Stockage
  • Stocker l’isocyanurate de triglycidyle dans des locaux frais et bien ventilés, à l’abri des rayons du soleil et de toute source de chaleur ou d’ignition (flammes, étin­celles...), à l’écart des bases fortes et des acides et oxy­dants forts.
  • Fermer soigneusement les récipients et les étiqueter correctement. Reproduire l’étiquetage en cas de fraction­nement des emballages.
Manipulation

Les prescriptions relatives aux zones de stockage sont applicables aux ateliers où est utilisé l’isocyanurate de tri­glycidyle. En outre :

  • Instruire le personnel des risques présentés par le pro­duit, des précautions à observer et des mesures à prendre en cas d’accident.
  • Éviter l’inhalation de poussières. Effectuer en appareil clos toute opération industrielle qui s’y prête. Prévoir une aspiration des aérosols à leur source d’émission ainsi qu’une ventilation générale des locaux. Prévoir également des appareils de protection respiratoire pour certains tra­vaux de courte durée, à caractère exceptionnel ou pour des interventions d’urgence.
  • Éviter le contact du produit avec la peau et les yeux. Mettre à la disposition du personnel des vêtements de protection, des masques, des gants et des lunettes de sécurité. Ces effets seront maintenus en bon état et net­toyés après chaque usage.
  • Ne pas fumer, boire et manger dans les ateliers.
  • Observer une hygiène corporelle très stricte : passage à la douche et changement de vêtements après le travail, lavage des mains et du visage avant les repas.
  • Ne jamais procéder à des travaux sur ou dans des cuves et réservoirs contenant ou ayant contenu de l’isocyanu­rate de triglycidyle sans prendre les précautions d’usage [17].
  • En cas de déversement accidentel, récupérer immédia­tement les déchets dans des récipients prévus à cet effet. Laver ensuite à grande eau la surface ayant été souillée.
    Si le déversement est important, aérer la zone et évacuer le personnel en ne faisant intervenir que des opérateurs entraînés, munis d’un équipement de protection appro­prié.
  • Conserver les déchets dans des récipients spécialement prévus à cet effet et les éliminer dans les conditions auto­risées par la réglementation (incinération contrôlée).
  • Ne pas rejeter à l’égout ou dans le milieu naturel les eaux polluées par l’isocyanurate de triglycidyle.

Au point de vue médical

  • À l’embauche, éviter l’exposition des sujets qui présen­tent des dermatoses ou des troubles respiratoires chro­niques.
    Au cours des examens systématiques, rechercher plus par­ticulièrement des effets d’irritation ou de sensibilisation cutanés et respiratoires. Bien qu’aucun examen complé­mentaire ne soit exigé, il est souhaitable de vérifier la NFS chez les sujets qui manipulent de façon importante cette substance. De même, une étude de la fonction respira­toire peut être indiquée de façon espacée.
  • Au cours des visites, informer les sujets manipulant cette substance d’effets possibles sur la reproduction. Insister sur la nécessité de se protéger pour éviter tout contact cutané.
  • En cas de projection cutanée, décontaminer rapide­ment la zone atteinte en lavant à l’eau pendant au moins 15 minutes. Il est souhaitable de consulter un médecin pour traitement éventuel.
  • En cas de projection oculaire, laver immédiatement et abondamment à l’eau pendant au moins 15 minutes en maintenant les paupières écartées et consulter un ophtal­mologiste.
  • En cas d’inhalation de poudre d’isocyanurate de trigly­cidyle, éloigner le sujet de la zone polluée, le faire hospita­liser pour un examen médical et un traitement symptomatique. En cas d’arrêt respiratoire, effectuer une ventilation assistée.
  • Les effets d’une ingestion accidentelle ne sont pas connus, le sujet doit dans tous les cas être rapidement vu par un médecin pour décider d’une éventuelle hospitalisation et d’une surveillance médicale.
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