Accès rapides :

Vous êtes ici :

  1. Accueil
  2. Publications et outils
  3. Bases de données
  4. Fiches toxicologiques
  5. Glyoxal et solutions aqueuses (FT 229) (rubrique sélectionnée)

Glyoxal et solutions aqueuses

Fiche toxicologique n° 229

Sommaire de la fiche

Édition : 2014

Recommandations

Au point de vue technique

Stockage
  • Stocker le glyoxal dans des locaux frais et bien ventilés, à l'abri de toute source d'ignition ou de chaleur (flammes, étincelles, rayonnements solaires...), à l'écart des produits oxydants, des acides et bases fortes. Le produit anhydre sera conservé à l'abri de l'humidité.
  • Le sol des locaux sera incombustible, imperméable et for­mera cuvette de rétention, afin qu'en cas de déversement accidentel, le produit ne puisse se répandre au dehors.
  • Maintenir les récipients soigneusement fermés et éti­quetés correctement. Reproduire l'étiquetage en cas de fractionnement des emballages.
  • Prévoir des appareils de protection respiratoire isolants autonomes à proximité des locaux pour les interventions d'urgence.
Manipulation

Les prescriptions relatives aux zones de stockage sont applicables aux ateliers où est utilisé le glyoxal. En outre :

  • Instruire le personnel des risques présentés par le pro­duit, des précautions à observer et des mesures à prendre en cas d'accident.
  • Entreposer dans les ateliers des quantités de produit relativement faibles, et de toute manière ne dépassant pas celles nécessaires au travail à réaliser.
  • Éviter la formation de poussières ou de brouillards. Effec­tuer en appareil clos toute opération industrielle qui s'y prête. Prévoir une aspiration des émissions à leur source ainsi qu'une ventilation générale des locaux. Prévoir égale­ment des appareils de protection respiratoire pour certains travaux de courte durée et à caractère exceptionnel. Pour les interventions d'urgence, le port d'un appareil respira­toire isolant autonome est nécessaire.
  • Contrôler fréquemment et régulièrement la présence de glyoxal dans l'air (cf. « Méthodes de détection et de détermination dans l'air »).
  • Éviter tout contact du produit avec la peau et les yeux. Mettre à la disposition du personnel des équipements de protection individuelle : vêtements de travail, gants (de type butyle, latex, néoprène [26]) et lunettes de sécurité. Ces effets seront maintenus en bon état et nettoyés après chaque usage.
  • Ne pas fumer, boire ou manger dans les ateliers.
  • Ne jamais procéder à des travaux sur ou dans des cuves et réservoirs contenant ou ayant contenu du glyoxal sans prendre les précautions d'usage [27].
  • Ne pas rejeter à l'égout ou dans le milieu naturel les eaux polluées par le glyoxal.
  • En cas de fuite ou de déversement accidentel, récupé­rer immédiatement après l'avoir recouvert de matériau absorbant (vermiculite, sable.). Laver ensuite à grande eau la surface ayant été souillée.
  • Conserver les déchets dans des récipients spécialement prévus à cet effet et les éliminer dans les conditions auto­risées par la réglementation.

Au point de vue médical

  • À l'embauchage, ne pas affecter à un poste comportant un risque d'exposition au glyoxal les sujets atteints d'af­fections cutanées d'évolution chronique.
  • Lors des examens ultérieurs, rechercher des signes d'in­tolérance oculaire, cutanée et respiratoire.
  • Lors d'accidents aigus, demander l'avis d'un médecin, du centre antipoison régional ou des services de secours d'urgence médicalisés.
  • En cas de contact cutané, laver la peau à grande eau, au plus vite, pendant 15 minutes ; retirer en même temps les vêtements souillés. Si une irritation apparaît ou si la contamination est étendue ou prolongée, consulter un médecin.
  • En cas de projection oculaire, laver immédiatement et abondamment à l'eau pendant 15 minutes au moins, paupières bien écartées. Consulter systématiquement un ophtalmologiste.
  • En cas d'ingestion, ne pas faire vomir. Transférer immé­diatement en milieu hospitalier où pourront être prati­qués des examens spécialisés dans le but d'effectuer un bilan des lésions caustiques éventuelles, une surveillance clinique et biologique ainsi qu'un traitement adapté.
  • En cas d'inhalation d'un aérosol, retirer le sujet de la zone polluée après avoir pris toutes les précautions néces­saires pour les intervenants. Si nécessaire, commencer une décontamination cutanée et oculaire. Maintenir la victime au repos en position latérale de sécurité, si pos­sible sous surveillance médicale. Mettre en œuvre, s'il y a lieu, une assistance respiratoire et transférer dès que possible en milieu hospitalier à l'aide des organismes de secours d'urgence.
EN SAVOIR PLUS SUR LES FICHES TOXICOLOGIQUES