Expositions professionnelles aux médicaments cytotoxiques lors des chimiothérapies intrapéritonéales pressurisées par aérosols (PIPAC). Biométrologie et mesure de la contamination des surfaces
Publication scientifique
En France, la première chimiothérapie intrapéritonéale pressurisée par aérosols (PIPAC) a été réalisée en 2015 au Centre Hospitalier Lyon-Sud, avant de voir le jour dans d’autres établissements. Toutefois, les risques liés à la procédure pour l’équipe médicale chargée de l’intervention sont peu documentés. Cette étude pose un premier bilan des expositions mesurées auprès de quelques équipes françaises entre 2016 et 2018.
Une biométrologie et des prélèvements de surfaces ont été réalisés dans trois hôpitaux auprès des équipes médicales ayant pratiqué des PIPAC avec du cisplatine comme agent cytotoxique.
Les résultats mettent en évidence des contaminations des sols variables, ainsi que de fortes contaminations des injecteurs PIPAC. Ces contaminations restaient présentes après le nettoyage. En revanche, les mains des salariés ne présentaient pas de contamination notable, et la biométrologie n’a pas montré une exposition des personnels au platine par rapport à un groupe témoin. Ces résultats suggèrent que les mesures de prévention mises en place lors des campagnes d’échantillonnage permettent de limiter l’exposition des équipes médicales pratiquant la PIPAC. Néanmoins, ils soulignent également l’importance d’utiliser des protocoles de nettoyage adaptés afin d’éviter toute propagation de la contamination.
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Fiche technique
Fiche technique
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Année de publication
2019 -
Langue
Français -
Discipline(s)
Biométrologie -
Auteur(s)
NDAW S., ROBERT A., HANSER O., BAKRIN N., CAVEZZA S., CLAMAGIRAND V., JOUVE E., HEDOUIN-LANGLET C., MELCZER M., VIDAL M. -
Référence
Références en Santé au Travail, Septembre 2019, n°159,TF272, pp. 43-51.
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