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Tableaux des maladies professionnelles

Régime général tableau 62

Affections professionnelles provoquées par les isocyanates organiques

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Date de création : Décret du 23 février 1973
Dernière mise à jour : Décret du 1 octobre 2006

Affections professionnelles provoquées par les isocyanates organiques

Date de création : Décret du 23 février 1973   |   Dernière mise à jour : Décret du 1 octobre 2006

Désignation des maladies
Délai de prise en charge
Liste indicative des principaux travaux susceptibles de provoquer ces maladies
Blépharo-conjonctivite récidivante.
3 jours
Travaux exposant à l'inhalation ou à la manipulation d'isocyanates organiques, notamment :
- Fabrication et application de vernis et laques de polyuréthanes, fabrication de fibres synthétiques ;
- Préparation des mousses polyuréthanes et application de ces mousses à l'état liquide ;
- Fabrication et utilisation des colles à base de polyuréthanes ;
- Fabrication et manipulation de peintures contenant des isocyanates organiques.
Rhinite récidivant en cas de nouvelle exposition au risque ou confirmée par test.
7 jours
Syndrome bronchique récidivant.
7 jours
Asthme objectivé par explorations fonctionnelles respiratoires récidivant en cas de nouvelle exposition au risque ou confirmé par test.
7 jours
Lésions eczématiformes récidivant en cas de nouvelle exposition au risque ou confirmées par un test épicutané.
15 jours
Pneumopathie interstitielle aiguë ou subaiguë d’hypersensibilité objectivée par :
– des signes respiratoires (toux, dyspnée) et/ou des signes généraux ;
– des signes radiographiques et/ou tomodensitométriques compatibles, lorsqu’ils existent ;
– une diminution de la DLCO ou une hypoxie d’effort ;
– des signes immunologiques significatifs : présence d’anticorps précipitants dans le sérum contre l’agent pathogène présumé responsable ou, à défaut, lymphocytose au lavage broncho-alvéolaire.
30 jours
Pneumopathie d’hypersensibilité chronique avec altération des explorations fonctionnelles respiratoires (trouble ventilatoire restrictif ou obstructif), signes radiologiques compatibles et signes immunologiques significatifs : présence d’anticorps précipitants dans le sérum contre l’agent pathogène présumé responsable ou, à défaut, lymphocytose au lavage broncho-alvéolaire.
3 ans