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Adipate de diméthyle, Glutarate de diméthyle, Succinate de diméthyle

Fiche toxicologique n° 252

Sommaire de la fiche

Édition : 2004

Recommandations

Au point de vue technique

Stockage
  • Stocker ces esters dans des locaux frais et bien ventilés, à l'abri des rayonnements solaires et de toute source de chaleur ou d'ignition (flammes, étincelles,...) et à l'écart des produits oxydants, des bases et des acides forts.
    Le sol des locaux sera incombustible, imper­méable et formera cuvette de rétention, afin qu'en cas de déversement accidentel le liquide ne puisse se répandre au-dehors.
  • Mettre le matériel électrique, y compris l'éclairage, en conformité avec la réglementa­tion en vigueur.
  • Fermer soigneusement les récipients et les étiqueter correctement. Reproduire l'étique­tage en cas de fractionnement des embal­lages.
  • Prendre toutes dispositions pour éviter l'ac­cumulation d'électricité statique.
Manipulation

Les prescriptions relatives aux zones de stoc­kage sont applicables aux ateliers où sont uti­lisés ces esters. En outre :

  • Éviter l'inhalation de vapeurs. Prévoir une aspiration des vapeurs à leur source d'émis­sion ainsi qu'une ventilation générale des locaux.
    Prévoir également des appareils de protection respiratoire pour certains travaux de courte durée, à caractère exceptionnel ou pour des interventions d'urgence.
  • Éviter tout contact de produit avec la peau et les yeux. Mettre à la disposition du personnel des équipements de protection individuelle : vêtements de travail, gants imperméables (en caoutchouc butyle ou, pour des travaux de courte durée, en alcool polyvinylique ou en caoutchouc nitrile - le latex est à éviter [1]) et lunettes de sécurité. Ces effets seront mainte­nus en bon état et nettoyés après chaque usage.
  • Ne jamais procéder à des travaux sur ou dans des cuves et réservoirs contenant ou ayant contenu ces esters sans prendre les pré­cautions d'usage [16].
  • Ne pas rejeter à l'égout ou dans le milieu naturel les eaux polluées par ces esters.
  • En cas de fuite ou de déversement acciden­tel, récupérer immédiatement le produit après l'avoir recouvert de matériau absorbant inerte (sable, terre). Laver ensuite à grande eau la surface ayant été souillée.
    Si le déversement est important, supprimer toute source potentielle d'ignition, aérer la zone, évacuer le personnel en ne faisant inter­venir que des opérateurs entraînés munis d'un équipement de protection approprié.
  • Conserver les déchets dans des récipients spécialement prévus à cet effet et les éliminer dans les conditions autorisées par la régle­mentation (incinération contrôlée, par exemple).

Au point de vue médical

  • À l'embauchage, on vérifiera l'absence d'anosmie ou d'hyposmie afin de ne pas les imputer ultérieurement à tord à ces produits.
  • Au cours des visites systématiques, on recherchera la présence de signes d'irritations oculaire, cutanée ou des voies aériennes notamment supérieures. Anosmie et hyposmie seront recherchées, bien qu'il ne soit pas cer­tain que cet effet observé chez l'animal soit extrapolable à l'homme.
  • Ces produits ayant été insuffisamment tes­tés vis-à-vis de la reproduction, on évitera d'ex­poser les femmes enceintes. Cependant en cas d'exposition, il n'y a aucune raison d'inquiéter inutilement la patiente. Les rares études valides ne rapportent pas d'éléments inquié­tants vis-à-vis de ce risque.
  • Lors d'accidents aigus, demander dans tous les cas l'avis d'un médecin ou du centre anti-poisons régional ou des services de secours médicalisés d'urgence.
  • En cas de contact cutané, laver la peau à grande eau, immédiatement et pendant 15 minutes au moins ; retirer en même temps les vêtements souillés ou suspectés de l'être, qui ne seront réutilisés qu'après avoir été déconta­minés. Consulter un médecin s'il apparaît des lésions cutanées ou si la contamination est étendue ou prolongée.
  • En cas de projection oculaire, laver immédia­tement et abondamment à grande eau pendant 15 minutes au moins, paupières bien écartées. S'il persiste une douleur ou une rougeur ocu­laire, consulter un ophtalmologiste.
  • En cas d'ingestion, ne pas provoquer de vomissement mais faire absorber du charbon activé si le sujet est conscient. Demander un avis au centre antipoison pour la conduite à tenir ultérieure.
  • En cas d'inhalation massive, retirer le sujet de la zone polluée après avoir pris toutes les précautions nécessaires pour les intervenants. En cas de gène respiratoire, faire transférer la victime dans les plus brefs délais en milieu hospitalier pour surveillance et traitement symptomatique.

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