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Halothane

Fiche toxicologique n° 174

Sommaire de la fiche

Édition : Mise à jour 2013

Recommandations

Au point de vue technique

Stockage

Instruire le personnel des risques présentés par l'halo­thane, des précautions à observer et des mesures à pren­dre en cas d'accident.

  • Stocker le produit à l'abri de la lumière, dans un endroit frais et bien ventilé.
  • Les récipients seront soigneusement fermés et étique­tés.
  • Réduire le plus possible la pollution des locaux où sont susceptibles de s'accumuler les vapeurs d'halothane : salles d'anesthésie, d'opération, de réveil, etc.
Manipulation
  • choisir des techniques anesthésiques peu polluantes (de préférence circuits semi-fermés ou fermés);
  • prévoir une ventilation efficace des locaux (taux de renouvellement préconisé : 10 à 25 fois par heure);
  • prévoir, dans toute la mesure du possible, un système de captage à la source des gaz expirés par le patient anes­thésié et de ceux qui s'échappent de l'appareil d'anesthé­sie; ces gaz résiduels seront évacués directement hors du local, avec éventuellement épuration à travers une colonne de charbon activé.
  • Contrôler fréquemment et régulièrement la teneur de l'atmosphère en halothane et, éventuellement, en autres anesthésiques volatils (monoxyde de diazote notam­ment); il est souhaitable à cet effet de doter les salles d'opération d'un moyen de contrôle en continu.
  • Maintenir en bon état l'ensemble du matériel d'anes­thésie. Vérifier régulièrement les appareils, avec un contrôle systématique des circuits internes et des vapori­sateurs; vérifier particulièrement l'étanchéité des rac­cords et l'absence de fuite sur les circuits.

Au point de vue médical

  • À l'embauchage, il est souhaitable de s'assurer de l'inté­grité des fonctions hépatiques. Ultérieurement, des dosa­ges réguliers des aminotransférases (ALAT et ASAT, anciennement transaminases) et des y-glutamyltransférases pourront être effectués, selon l'appréciation du niveau d'exposition par le médecin du travail.
  • Le taux d'imprégnation par l'halothane peut être déter­miné par un dosage de ce produit dans le sang ou dans l'air expiré. Le dosage du brome dans les urines pourrait également servir d'indicateur d'exposition, mais son inter­prétation est délicate en raison du manque de spécificité de cette excrétion.
  • Le médecin du travail devra informer le personnel fémi­nin des risques présentés par l'exposition à l'halothane pendant la grossesse et insister sur la nécessité de signa­ler les grossesses aussi précocement que possible au ser­vice médical du travail.
  • Les médecins des personnes prenant habituellement des médicaments seront avertis de l'effet inducteur enzy­matique de l'halothane, qui risque de déséquilibrer les traitements en cours.
  • En cas d'inhalation massive, retirer la victime de la zone polluée, prévenir immédiatement un médecin et débuter une réanimation symptomatique si cela s'avère néces­saire. Une surveillance neurologique, cardiovasculaire et hépatorénale pourra se révéler nécessaire dans les heures qui suivent l'accident.
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