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Faits et chiffres 2017

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De juillet à septembre 2017

Faits marquants 2017

De juillet à septembre, de précieux éclairages sont apportés sur le recours aux robots collaboratifs sous l’angle de la santé et sécurité. Les 50 fiches de référence pour agir face au risque infectieux sont réunies dans une nouvelle base de données. Trois études permettent d’améliorer les connaissances sur la prévention des risques liés aux nanomatériaux : appareil de protection respiratoire, évaluation réglementaire, pouvoir cancérogène sont au centre de ces travaux.

Juillet 2017

Tableaux des maladies professionnelles : refonte de la base de données

Aider à répondre à la question de lien entre une situation d’exposition professionnelle et une atteinte à la santé reconnue en maladie professionnelle, est l’objectif de cette base de données de l’INRS. Destinée aux employeurs, aux médecins du travail et à tous les salariés, l’outil, entièrement refondu et simplifié pour faciliter les recherches, permet d’accéder aux tableaux des maladies professionnelles tels qu'ils sont publiés au Journal officiel. Pour faciliter la compréhension, ces derniers sont accompagnés d'un commentaire, rédigé par un groupe d’experts de l’INRS ainsi que d’éléments de prévention technique et médicale.

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Septembre 2017

Robotique collaborative : des applications à accompagner

La Direction générale du travail publie un guide de prévention pour la mise en œuvre des applications collaboratives robotisées, à destination des fabricants, utilisateurs et à tous les acteurs de la prévention. Elaboré avec l’appui de l’INRS au sein d’un groupe de travail, constitué d’experts de l’industrie, d’entreprises utilisatrices, d’organismes d’inspection, de normalisation, le guide vise à accompagner la réalisation et l’installation de ces applications. Dans ce cadre, l’INRS a contribué à enrichir les connaissances sur les risques liés aux collaborations de l’homme et du robot, en espace partagé. Des travaux réalisés en 2017 ont en effet permis d’identifier et de spécifier les fonctions de sécurité nécessaires à la mise en sécurité d’une cellule collaborative. Une seconde étude sur la coactivité homme - robot a porté sur l’analyse des besoins exprimés par les industriels en termes de production et les moyens de protection disponibles.

Robot collaboratif en soutien d'opérateurs sur une chaîne de conditionnement

 

D’autres actions relatives aux nouvelles technologies d'assistance physique ont conduit à la publication d’une note scientifique de l’INRS (NS 354) ainsi qu’à la rédaction d’un accord AFNOR pour évaluer l’interaction Homme-exosquelette. La normalisation sur le sujet ne couvrant que les aspects sécurité et performance techniques, l’accord a pour objectif d’analyser cette technologie émergente sous l’angle de la santé. Issu d’un travail réunissant des concepteurs, industriels, utilisateurs, fabricants, chercheurs, le document permet de se poser les bonnes questions pour l’intégration d’un exosquelette. Il met aussi à disposition des outils, des aides méthodologiques ainsi que des cas d’usages représentatifs (BTP, automobile, armée, aéronautique…). Ces travaux se poursuivent avec l’INRS au sein d’une plate-forme de partage et d’expérimentation, avant de faire l’objet dans les prochains mois de la rédaction d’un projet de norme.

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Risque infectieux : EFICATT devient une base de données

Une nouvelle base de données EFICATT "Exposition fortuite à un agent infectieux et conduite à tenir en milieu de travail » est mise en ligne. Cet outil, créé par l'INRS, en collaboration avec le GERES (Groupe d'étude sur le risque d'exposition des soignants aux agents infectieux) est destiné aux professionnels de santé, confrontés à une situation de risque de transmission d’une maladie infectieuse. EFICATT met en effet à disposition les éléments utiles à l’évaluation du risque, ce qui permet de définir une conduite à tenir et de mettre en place un suivi médical adapté. Elle contient près de 50 fiches.

Service de soins en établissement hospitalier

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Nanomatériaux manufacturés : acquisition et transfert de connaissances

Dans un contexte de discussion sur l’abaissement de la valeur limite d’exposition professionnelle pour certains nanomatériaux, une étude a pour objectif de tester expérimentalement les performances d’appareils de protection respiratoire filtrants. Elle vise à vérifier une éventuelle spécificité vis-à-vis des nanoparticules et à établir des recommandations de protection. Les résultats démontrent que l’ajustement du masque respiratoire au porteur est capital pour garantir son efficacité. Suite à ces essais, un guide spécifique est rédigé et mis à disposition par l’INRS.

Nanomatériaux manufacturés

Banc de tests INRS pour la mesure d'efficacité des APR

Dans le cadre d’une démarche européenne pour l'évaluation réglementaire des nanomatériaux, des travaux de l’INRS sont conduits au sein d’un consortium composé d’une soixantaine d’instituts de recherche, d’universités et d’industriels de l’Union européenne. Le projet NANoREG vise à réduire les incertitudes liées aux propriétés des nanomatériaux et à mettre en place une stratégie d’évaluation focalisée sur les aspects santé et sécurité. Le développement d’une « boîte à outils » pour appréhender l'évaluation et la gestion des risques ainsi que la mise en œuvre d’une base de données pour le partage et l’exploitation d’informations complètent le dispositif.

Observation au microscope binoculaire de cultures de cellules par l'INRS

Observation au microscope binoculaire de cultures de cellules par l'INRS

Enfin, une étude de l’INRS conduite en 2017 a pour objectif de mettre en place un essai de transformation cellulaire in vitro, prometteur pour évaluer le potentiel cancérogène des produits chimiques. En effet, les cellules dites "transformées" par un stimulus cancérogène ont la capacité de proliférer rapidement et peuvent être à l'origine de tumeurs. Cette étude permet de vérifier que cet essai est applicable à des produits particulaires. De plus, l’étude révèle, pour la première fois, que des nanoparticules de silice utilisées dans de nombreuses applications industrielles (peintures, cosmétiques, pharmaceutiques, agro-alimentaires...) peuvent induire une transformation cellulaire.

Cet effet transformant pourrait s’opérer au travers de modifications épigénétiques en activant certains gènes impliqués dans l'apparition de cancer. Des travaux complémentaires, axés spécifiquement sur les mécanismes moléculaires impliqués dans les effets transformants des nanoparticules de silice, sont poursuivis en 2018.

 
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Mis à jour le 03/07/2018