Nouvelle publication sur les valeurs limites d’exposition professionnelle

En France, comment sont définies les VLEP ?

En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a pour objectif de recommander au ministère chargé du Travail des niveaux de concentration pertinents pour la protection de la santé des travailleurs ainsi que des méthodes de mesure permettant de comparer les expositions professionnelles aux valeurs limites d’exposition professionnelle préconisées. Si ce dernier retient cette proposition, elle est présentée pour avis consultatif au Conseil d’orientation sur les conditions de travail (COCT).

Ces valeurs sont-elles contraignantes ?

 Il existe deux types de valeurs limites : les valeurs contraignantes et les valeurs indicatives respectivement fixées par décret et par arrêté. Pour les valeurs contraignantes, les expositions peuvent être mesurées par des méthodes validées. Elles concernent par exemple les poussières de bois, l’amiante, le plomb ou encore le chlorure de vinyle. Des mesures doivent être réalisées tous les ans afin de vérifier que ces valeurs contraignantes sont bien respectées. Les valeurs indicatives concernent les expositions qui ne peuvent être mesurées que par des méthodes partiellement validées.

A qui s’adresse cette nouvelle brochure ?

La brochure Valeurs limites d’exposition pour la prévention des risques chimiques s’adresse à toutes les personnes chargées de prévention et qui ne sont pas spécialistes du risque chimique. Elle rappelle dans quel contexte historique les valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP) ont été élaborées, comment elles sont définies au niveau européen et dans les différents Etats membres et, enfin, pourquoi les respecter. Il existe plusieurs types de VLEP : la VLEP-8h correspond à l’exposition moyenne des salariés sur une journée de travail. Elle vise à les protéger des effets néfastes des expositions à moyen et long terme. La valeur limite court terme (VLCT) a  pour période de référence 15 min afin de protéger les salariés des effets aigus. Enfin, pour certaines substances reconnues comme fortement irritantes, corrosives ou pouvant avoir un effet grave potentiellement irréversible, l’Anses peut recommander une valeur plafond.

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