Accès rapides :
Dossier :

Risques routiers

Sommaire du dossier

Vous êtes ici :

  1. Accueil
  2. Risques
  3. Routiers
  4. démarche de prévention (rubrique sélectionnée)

Démarche de prévention

Évaluer les risques

 

L’évaluation des risques professionnels constitue le point de départ de la démarche de prévention qui incombe à tout employeur dans le cadre de son obligation générale de sécurité. Les résultats de cette évaluation doivent être transcrits dans le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP). Au-delà du strict respect de l’obligation réglementaire, ce document doit permettre à l’employeur d’élaborer un plan d’actions définissant les mesures de prévention appropriées aux risques professionnels identifiés : accidents de la circulation, vibrations, bruit, stress, par exemple.

Il doit également s’inscrire dans la durée pour entraîner un véritable changement dans les pratiques et la culture d’entreprise.

Circulation routière sur le périphérique parisien

Circulation routière sur le périphérique parisien

Les principales étapes de l’évaluation

  • Réaliser un état des lieux des déplacements, en tenant compte des conditions réelles de conduite (durée de déplacement, amplitudes horaires de travail, types et caractéristiques des véhicules, état du trafic, conditions météo…).
  • Analyser les déplacements (planification, organisation…).
  • Identifier les salariés exposés.
  • Examiner les motifs et caractéristiques des déplacements.
  • Analyser des accidents de mission survenus au cours des dernières années (accidents matériels et corporels, coûts directs ou indirects).

Pour dresser une analyse la plus complète possible, il est nécessaire de sensibiliser, associer et impliquer tous les salariés concernés, notamment dans les étapes initiales de la démarche, l’état des lieux et l’analyse des déplacements (planification, organisation).

Importance de l’implication des salariés exposés dans l’évaluation du risque routier

« Nous avons de plus en plus de chantiers, de plus en plus éloignés. Cela augmente le temps de conduite de notre personnel. C’est en partant de ce constat que nous avons décidé de faire une analyse des risques liés à la conduite. A travers ce travail, nous avons découvert que certains de nos employés passaient jusqu’à deux ou trois heures par jour derrière un volant, avec des collègues passagers, du matériel ! Nous n’avions pas conscience de cela. »

Témoignage d’une direction des ressources humaines dans le BTP second œuvre

Choisir des mesures de prévention

Définir un plan d’actions

 

Le plan d’actions de prévention du risque routier dans l’entreprise s’appuie sur le document unique et les risques mis en évidence. Une partie des actions à mettre en place peut concerner la gestion et l’organisation des ressources humaines et matérielles.

Quatre grands domaines regroupent l’ensemble des problématiques rencontrées par les entreprises :

  • déplacements : organisation en amont… ;
  • véhicules : choix de véhicules appropriés, en bon état, sûrs… ;
  • communications lors des déplacements : instauration d’un protocole ;
  • compétences : formation initiale et complémentaire.

Optimiser la gestion des déplacements

 

La gestion et la programmation globale des déplacements par l’entreprise (dans le temps, la durée…) sont un des points clefs de la réduction du risque routier. Tout déplacement se prépare depuis l’entreprise, et non au dernier moment, sur la route… Il est nécessaire d’organiser au sein même de l’entreprise la prise des rendez-vous, la planification des tournées, le choix des itinéraires, l’appréciation des distances parcourues, le respect des temps de pause, la gestion des urgences et des retards…

Quelques pistes pour une meilleure gestion des déplacements

  • Éviter les déplacements dans la mesure du possible :
    • utiliser des technologies de communication (visioconférence, audioconférence, internet) ;
    • regrouper les rendez-vous ou les réunions hors entreprise ;
    • supprimer les trajets inutiles par une meilleure préparation des chantiers, par exemple.

 

  • Réduire l’exposition au risque routier lors de déplacements, quand le déplacement est nécessaire :
    • recourir aux transports collectifs (avion ou train) ;
    • combiner les transports collectifs avec la location de véhicule pour limiter les distances parcourues ;
    • planifier et rationaliser les déplacements longs ;
    • limiter les distances quotidiennes parcourues ou la durée de conduite (prescriptions réglementaires des temps de conduite et des temps de pause) ;
    • donner la priorité à l’autoroute, plus sûre ;
    • réfléchir sur la gestion des urgences et des retards ;
    • limiter l’usage des deux-roues à des besoins spécifiques.
       
  • Organiser et rationnaliser les déplacements : cette réflexion peut être menée en collaboration avec des clients et/ou des fournisseurs habituels afin d’optimiser l’organisation des tournées, de prendre en compte la sécurité dans la négociation des délais de livraison et de mieux coordonner les tâches pour le retrait ou la livraison de marchandises.

Exemple d’organisation des déplacements dans une entreprise de menuiserie / décoration d’intérieur

L’entreprise a des clients dans toute la France. Les chantiers lointains sont préparés et organisés de la façon suivante :

  • envoi du matériel et outillage nécessaire quelques jours avant le début du chantier par transporteur ;
  • déplacement de l’équipe par train ou par avion ;
  • location de véhicules sur place.

Dans la gestion au quotidien, avant tout déplacement, il est important de se poser les questions suivantes :

  • Ce déplacement est-il nécessaire ?
  • Peut-on privilégier d’autres modes de déplacement ? (selon la distance à parcourir ou le temps de conduite à prévoir)
  • Peut-on combiner ce déplacement avec d’autres déplacements routiers ?

Dans son plan d’actions, le chef d’entreprise doit envisager deux axes prioritaires : éviter les déplacements dans la mesure du possible et, si ceux-ci sont nécessaires, mettre en œuvre les mesures appropriées afin de réduire les risques auxquels sont exposés les salariés lors de leurs déplacements.

Tout cela peut amener à mettre en place une nouvelle organisation, à définir de nouvelles règles au sein de l’entreprise et à repenser des habitudes et des façons de travailler (notamment par une meilleure gestion des urgences et des retards). Les bénéfices d’une telle démarche sont avérés en termes de sécurité et, à plus longue échéance, d’efficacité.

Agir sur les véhicules

 

Le véhicule à usage professionnel doit être adapté au déplacement et à la mission à réaliser.

Critères d’adaptation d’un véhicule en fonction de la mission

  • Aménagement et équipement du véhicule en fonction des besoins des personnes et des charges à transporter

  • Séparation entre la partie habitacle de conduite et le chargement (transport de matériaux, de produits, d’outils…)

  • Dans le volume réservé au chargement, arrimage et répartition des charges

  • Capacité et puissance du véhicule adaptées au chargement – toute surcharge constituant un facteur d’aggravation du risque

 

Les entreprises qui ont une flotte de véhicules doivent mettre en place une organisation qui assure un bon état de maintenance des véhicules.

Maintenance d’une flotte de véhicules

Pour assurer une bonne maintenance d'une flotte de véhicules, il faut :

  • désigner un responsable du parc ;
  • planifier les entretiens des véhicules ;
  • suivre quotidiennement l’état du parc ;
  • mettre en place un carnet d’entretien pour chaque véhicule à la disposition de l’utilisateur.


Les utilisateurs des véhicules doivent être encouragés à signaler tout dysfonctionnement selon un circuit établi (fiches d’observations, demandes d’interventions…). Les règles d’entretien doivent être définies par l’entreprise et la périodicité des contrôles adaptée aux conditions d’utilisation des véhicules.

Opérateurs effectuant le contrôle technique d’un véhicule utilitaire

Plateforme de contrôle technique des véhicules dans une entreprise

Témoignage d’un chauffeur dans une PME

« La même fourgonnette sert, selon les besoins, à une demi-douzaine de personnes. Le résultat, c’est que la maintenance n’est jamais faite. On considère toujours que c’est l’autre qui s’en chargera… »

Au moment de l’achat ou de la location d’un véhicule, il faut s’assurer que celui-ci est doté des équipements de sécurité correspondant à l’état de l’art.

Les équipements obligatoires sur les véhicules neufs sont actuellement :

  • l’ABS (antiblocage des freins – obligatoire depuis 2004) ;
  • l’ESP (contrôle de trajectoire – obligatoire depuis 2014) ;
  • le TPMS (surveillance de la pression des pneumatiques – obligatoire depuis 2014 sur les véhicules de tourisme – catégorie M1 ; depuis 2019 sur les Vul – catégorie N1) ;
  • l’e-call (appel automatique d’urgence en cas d’accident – obligatoire depuis 2018).

En complément des équipements listés précédemment, il est recommandé d’équiper les véhicules des options suivantes, véritables aides à la conduite :

  • un dispositif d’adaptation intelligente de la vitesse à la signalisation ;
  • un détecteur d’obstacle en marche arrière par caméra ou capteur ;
  • un avertisseur de perte d’attention en cas de somnolence ou de distraction du conducteur ;
  • un dispositif de signal d’arrêt d’urgence (feux stop clignotants en cas de freinage brusque) ;
  • un système de maintien de trajectoire par rapport à la signalisation horizontale ;
  • un dispositif de freinage d’urgence automatisé.

Ces six dernières options, ainsi que les enregistreurs de données d’événement, sont obligatoires sur tous les véhicules de tourisme et les Vul nouvellement homologués en Europe depuis le 6 juillet 2022. Ils seront obligatoires sur tous les véhicules neufs en Europe à partir de juillet 2024.

Enfin, il est bien sûr recommandé d’ajouter sur la liste des équipements de sécurité les airbags conducteur et passagers – qui ne sont toujours pas réglementairement obligatoires dans les véhicules –, ainsi que l’aide au stationnement en marche avant/arrière par caméra ou capteur et les détecteurs d’angles morts.

Agir sur les communications lors des déplacements

Le téléphone portable

 

Le téléphone mobile est devenu tellement familier que l’entreprise se doit d’en organiser l’utilisation dans le cadre professionnel, notamment sur la route.

Il est donc recommandé aux entreprises de proscrire l’utilisation du téléphone au volant d’un véhicule, quel que soit le dispositif technique utilisé.

Interdire l’utilisation du téléphone au volant

Téléphoner au volant déconcentre le conducteur et le détourne de sa tâche de conduite. De nombreuses études montrent que téléphoner en conduisant accroît les risques d’accident, y compris avec un kit « mains libres ». Le risque d’accident est multiplié par trois.

Une conversation téléphonique entraîne une distraction cognitive qui détériore l’attention visuelle du conducteur :

  • effet tunnel – rétrécissement du champ de vision ;
  • tendance à regarder droit devant ;
  • moins bonne inspection de l’environnement (rétroviseurs, tachymètre…).

Les effets du téléphone au volant sur la conduite sont corrélés à la complexité de la conversation et à l’état de fatigue du conducteur. Les impacts observés sont :

  • sur autoroute : conduite minimaliste, oubli de se rabattre après les dépassements, mauvaise adaptation aux changements de limitation de vitesse ;
  • en trajet urbain et suburbain : freinages brusques plus fréquents, erreurs de conduite plus nombreuses (oubli de clignotant, erreurs de navigation, passage au feu orange, prise de virage en survitesse).

Il est nécessaire d’instaurer un protocole de communication qui permette aux salariés en mission de rester en liaison avec leur entreprise et leurs clients, sans mettre en danger leur sécurité sur la route. Ce protocole doit répondre aux besoins de l’entreprise tout en accordant la priorité à la sécurité du salarié. C’est un document connu du salarié, qui précise dans quelles conditions ce dernier devra utiliser son téléphone portable lorsqu’il est en mission.

Pistes pour un protocole de communication

  • Rappeler les risques d’accidents.
  • Interdire l’utilisation du téléphone au volant, quel que soit le dispositif utilisé.
  • Communiquer quand le véhicule est à l’arrêt.
  • Enregistrer un message d’accueil sur la messagerie indiquant qu’on est au volant.
  • Renvoyer automatiquement les appels.
  • Fixer des plages d’appels sur les temps de pause de conduite.

Communications dans une entreprise de nettoyage industriel : témoignage de la direction

« C’est clair, nous avons interdit le téléphone portable au volant. J’ai moi-même évité de justesse un accident grave alors que je passais un coup de fil. J’ai eu très chaud… Lorsqu’ils conduisent, nos employés ont pour consigne stricte de dévier leur ligne sur leur messagerie et de s’arrêter pour traiter leurs appels. Nous prenons en compte ces temps d’arrêt dans l’organisation des tournées… Ça nous fait perdre un peu de temps, c’est vrai, mais nous gagnons en sécurité. Et puis, s’il arrive quelque chose à l’un de mes salariés au volant, côté responsabilité, je suis en première ligne. »

Les systèmes informatiques embarqués (SIE)

 

Les systèmes informatiques embarqués ont été en premier lieu utilisés par les professionnels du transport, de voyageurs comme de marchandises

Ils présentent aujourd’hui des fonctionnalités variées (géolocalisation, navigation, communication, gestion de données sociales, état et données techniques sur le véhicule).

Des systèmes grand public proposent depuis quelques années la plupart de ces fonctionnalités dans des appareils de téléphonie mobile, utilisés pour le travail. Ces systèmes, s’ils sont utilisés de manière pertinente, sont des aides précieuses qui fluidifient le travail et le rendent plus confortable. Cependant, si des dispositifs requérant l’attention du conducteur sont utilisés alors que le véhicule roule, ils deviennent des distracteurs d’attention qui sont de redoutables facteurs d’accident.

Interagir via la messagerie écrite de son smartphone ou d’un quelconque système de communication embarqué multiplie le risque d’accident par 23 :

  • le conducteur subit une distraction visuelle, manuelle et cognitive ;
  • la surveillance de l’environnement et la détection des dangers sont très dégradés ;
  • le temps de réaction est bien plus long que lors d’une conversation téléphonique ;
  • le contrôle latéral du véhicule est très altéré.

L’utilisation des SIE doit faire l’objet, tout comme celle du téléphone, d’un protocole au sein de l’entreprise. Les dispositifs ne doivent être utilisés que lorsque le véhicule est à l’arrêt, en sécurité. Les messages arrivant sur le SIE alors que le véhicule est en mouvement, peuvent être filtrés selon leur caractère d’urgence. Si le message n’est pas urgent, le conducteur est prévenu de l’arrivée d’un message ne requérant pas d’action immédiate, il peut poursuivre sa route. Si le message est urgent, le conducteur en est averti et il sait qu’il doit s’arrêter dès que possible pour le consulter. Les applications doivent être utilisées à l’arrêt à l’exception des dispositifs de navigation qui permettent de recevoir des instructions vocales et évitent la tentation de consulter une carte tout en conduisant.

 

                                                4 types de distracteurs

Distracteurs visuels :
attirent le regard hors du champ de vision de la route

 

Distracteurs auditifs :
attirent la perception et la concentration auditives loin des repères pertinents de la conduite

 


Interfèrent au niveau de la réception de l’information

Distracteurs manuels :
le conducteur n’a plus les mains sur le volant

Retardent le conducteur dans une action qu’il doit effectuer

Distracteurs cognitifs :
détournent l’esprit di conducteur de sa tâche de conduite


Affectent le traitement de l’information

 

Agir sur les compétences des conducteurs

 

Les véhicules utilisés pour l’exercice d’une activité professionnelle ont des caractéristiques très variables et nécessitent l’acquisition ou la maîtrise de compétences spécifiques. De plus, effectuer des dizaines de milliers de kilomètres par an pour son travail, dans des conditions parfois difficiles (pluie, verglas, mauvaise visibilité…) demande aussi des compétences particulières qui peuvent s’acquérir notamment après le suivi de formations.

En tout état de cause, avant de confier au salarié la conduite d’un véhicule, l’entreprise doit vérifier qu’il possède bien un permis de conduire en cours de validité et correspondant au véhicule qui lui est confié. Si un simple permis B suffit au plan réglementaire pour conduire un véhicule de moins de 3,5 tonnes, il convient d’aller au-delà de cette obligation du point de vue de la prévention. La conduite de certains véhicules nécessite en effet parfois des compétences particulières (véhicules utilitaires transportant des charges lourdes, minibus…).

De nombreuses entreprises mettent en place une formation complémentaire pour les salariés les plus exposés au risque routier. Ces formations leur permettent d’acquérir des compétences pour conduire en sécurité, y compris par temps de pluie, de verglas, en cas de mauvaise visibilité… De même, ces formations peuvent compléter les formations FIMO et FCO suivies par les conducteurs de poids lourds.

 

Formation complémentaire à la conduite

  • Faire un bilan des compétences des salariés concernés.
  • Définir les besoins en formation complémentaire.
  • Choisir un organisme offrant des formations adaptées aux activités de l’entreprise : type de véhicule, kilométrage parcouru, techniques d’arrimage des charges, conditions de conduite en charge, manœuvres…
  • Établir un plan de formation pluriannuel.

Une telle formation peut être accompagnée d’une formation aux premiers secours. Le suivi du dispositif et la mise à jour des qualifications des salariés doivent être prévus.

Ces formations peuvent également être proposées à tous les salariés dans le cadre d’une action de réduction du risque trajet, quel que soit le mode de déplacement utilisé (voiture, vélo, engin de déplacement personnel).

Prévenir le risque d'atteinte à la santé

 

Au-delà des risques d’accidents corporels, l’activité de conduite expose à de nombreux autres risques. Ils ne doivent pas être négligés dans une démarche de prévention, surtout dans les secteurs où la conduite de véhicules est une part importante de l’activité professionnelle… Après avoir été évalués, ils doivent donc faire l’objet de mesures de prévention spécifiques. Voici quelques pistes de prévention pour mieux les prendre en compte.

Prévention des principaux risques (autres que l’accident) liés à la conduite de véhicule

Risque

Sources d’exposition possibles

Exemples de prévention

Vibrations

Conduite sur chaussée déformée
Conduite sur chantiers

  • Suspension renforcée
  • Siège antivibratile
  • Siège ergonomique

Bruit

Conduite fenêtre ouverte


Chargement bruyant

  • Climatisation

 

  • Cloison de séparation pleine
  • Calage et arrimage des charges

Risques chimiques

Pollution urbaine
Gaz d’échappement


Émanations, vapeurs, fuites provenant du chargement

  • Filtre spécifique sur l’alimentation d’air

 

  • Cloison de séparation pleine entre l’habitacle et le chargement
  • Ventilation de la zone de chargement
  • Conditionnement hermétique du chargement

Gestes répétitifs

Embrayage/débrayage, changement de vitesse en circulation urbaine

  • Boîte de vitesse automatique

Position statique prolongée

Longs trajets
Attentes prolongées

  • Pauses dynamiques
  • Organisation des tournées et/ou déplacements

Stress

Contraintes horaires de livraison ou de rendez-vous






Densité du trafic ou conditions de conduite dégradées (pluie, brouillard, chaussée glissante, véhicule en mauvais état…)

  • Organisation du travail
  • Optimisation de la répartition des tournées
  • Mise en place d’un filtre entre le client et le conducteur (dispatch, hotline)

 

  • Préparation des déplacements, en prenant en compte l’état du trafic et les conditions météorologiques
  • Choix de l’itinéraire

Chaleur

Conduite au soleil l’été

  • Climatisation
  • Mise à disposition de boissons fraîches

 

 

Pour en savoir plus
Mis à jour le 19/04/2023